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Niveaux de Santé – Page 96

ces régions pour le patient. Ces cas font partie des niveaux supérieurs avec un bon niveau de santé générale.
Si nous descendons un peu plus dans les niveaux de santé, nous pouvons constater ce type de réaction où plusieurs remèdes seront nécessaires. Il s’agit d’un indice que le premier remède était correct, mais qu’il existe un remède sous-jacent que l’homéopathe devra découvrir. Cette situation survient lorsque nous traitons une couche superficielle comme par exemple un lumbago. Ammonium muriaticum est prescrit et le lumbago disparaît mais il n’y a aucun changement sur un plan plus profond. Le remède était correct mais il n’a pas affecté les régions plus profondes. Afin de découvrir un remède d’action plus profonde, l’homéopathe devra étudier le cas plus avant afin de mettre en évidence la couche sous-jacente. Aussi, bien que le remède initial ait été correct, il faudra un deuxième remède pour apporter des modifications plus en profondeur. La même situation peut être observée lorsqu’un patient a des spasmes des muscles du dos à la suite d’un chagrin, spasmes qu’Ignatia amara va améliorer mais sans affecter le cas dans sa totalité. Un autre exemple pourrait être le traitement d’une maladie aiguë comme un état grippal.
Il n’est pas toujours facile de traiter ces cas. Lorsqu’un patient se sent amélioré après le premier remède, le cas peut alors être considéré comme un cas facile car cela sous-entend que le premier remède était indiqué également à un niveau plus profond. Prenons par exemple un cas de gastrite avec douleur brûlante. Robinia pseudacacia améliore ce problème mais n’entraîne pas d’amélioration générale et les brûlures récidivent quelque temps après, elles ne répondent plus par la suite à une répétition de ce premier remède. A ce stade, Nux vomica soulage les problèmes gastriques mais l’amélioration n’est également que temporaire. Un autre remède est alors prescrit, Antimonium crudum, ce dernier guérit la gastrite mais n’agit pas sur un plan plus profond. Le praticien explore le cas de ce patient plus en profondeur et trouve qu’Arsenicum album correspond à la couche sous-jacente, et après ce remède, le patient récupère totalement. Tous les remèdes cités ont eu une action. Mais les deux premiers n’ont procuré qu’une simple palliation. Antimonium crudum a cependant guéri la gastrite mais n’a traité que ce niveau