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Niveaux de Santé – Page 93

subsistent’ et d’aider le patient en le libérant de tout symptôme, mais il faut savoir se retenir dans ces situations. Tout d’abord, c’est une méprise de penser que nous devons faire disparaître tous les symptômes, il faut bien le comprendre pour éviter de commettre des erreurs. De même, l’idée qu’il existe un seul et unique remède correspondant à la constitution d’un patient est totalement illusoire. La possibilité de se débarrasser de tous les symptômes avec un seul et unique remède se retrouve chez les patients les plus sains du niveau un du groupe A. Les autres patients vont avoir besoin de plusieurs remèdes tout au long de leur vie et quelques symptômes mineurs seront souvent nécessaires au maintien de leur équilibre. Cependant, l’homéopathe ne peut pas déduire le remède suivant à partir de ces symptômes sans gravité.
Lorsqu’un homéopathe décide par erreur de répéter un remède ou d’en prescrire un autre, il se rend souvent compte de son erreur en constatant l’effet négatif de ce second remède. Si la seconde prescription qui a gâché le cas était un remède différent, il faut attendre au moins un mois pour voir si l’organisme retrouve son équilibre ou répéter le remède initial à la même dynamisation. Dans les cas où le remède initial a été répété et a gâché le cas, le mieux à faire consiste à attendre deux ou trois mois. Dans les cas ayant un bon système de défense, l’organisme parviendra souvent à combattre le mauvais stimulus et à retrouver son équilibre.
Observation 4 : Après une aggravation initiale, il y a une amélioration locale et générale, mais de nouveaux symptômes apparaissent qui sont liés au remède prescrit.

Figure 11