Books

Niveaux de Santé – Page 67

Dans le groupe C (niveaux sept à neuf)
La survenue d’une maladie aiguë à ce stade dix ou quinze jours après la prise du remède est un très bon signe pour les organismes relevant du groupe C. Dans ce groupe où il n’y a pas eu d’épisode aigu depuis des années, il s’agit d’une excellente réaction lorsqu’un épisode aigu survient après une quinzaine de jours, qui témoigne que le médicament est bien adapté à la situation chronique. Peu importe s’il y a eu une aggravation initiale ou si l’affection principale a déjà été améliorée. Si le patient fait un épisode aigu avec une fièvre élevée pour la première fois depuis des années, il y aura une amélioration générale peu de temps après la résorption de l’affection aiguë. Dans le troisième groupe, le retour d’une affection aiguë sera plus intense que par le passé – ce qui indique que l’organisme est en train de retrouver un meilleur état énergétique. Dans les cas où l’épisode aigu n’est pas très intense et que la fièvre ne dépasse pas 38°C, il ne faut pas traiter cet épisode aigu qui disparaîtra de lui-même. Dans cette situation, une autre stimulation du mécanisme de défense sera encore nécessaire pour contrecarrer l’affection chronique et déclencher un épisode aigu plus intense.
Dans ces cas, c’est au médecin homéopathe expérimenté que revient la décision de traiter ou non et de savoir combien de temps attendre sans faire prendre le moindre risque au patient. Il faut avoir dans cette situation une bonne connaissance de la séméiologie et c’est entre autres pour cette raison que je pense que seuls les docteurs en médecine devraient pratiquer l’homéopathie.
Dans un cas relevant du niveau sept, il est bien préférable de ne pas intervenir puisque par définition l’épisode aigu ne sera pas trop grave. Aux niveaux huit et neuf, cependant, nous devrons intervenir avec d’autres remèdes aigus mais ce ne sera pas facile, car, habituellement, il n’y a pas d’image claire du remède aigu et la répétition du remède chronique ne nous aidera pas toujours. Cependant, dans tous les cas où l’état aigu met le patient en danger, il vous faudra mettre en œuvre un traitement et s’il échoue, recourir à des médicaments allopathiques pour enrayer l’épisode aigu et reprendre ensuite le traitement homéopathique.