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Niveaux de Santé – Page 66

Dans le groupe D (niveaux dix à douze)
Un patient du groupe D ne peut faire d’épisode aigu avec fièvre dans les trois jours qui suivent la prise d’un remède. Dans le cas contraire, son appartenance au groupe D serait remise en cause.
Survenue d’une affection aiguë sept à quinze jours après la prise du remède
Dans le groupe A (niveaux un à trois)
Si une affection aiguë apparaît sept à quinze jours après la prise d’un remède et que son évolution et son intensité sont les mêmes qu’avant le traitement, on peut être quasi certain que le remède prescrit pour l’affection chronique était erroné. Dans ces cas, le patient va vous dire qu’il a fait une fièvre aiguë identique à celles qu’il avait l’habitude de faire chaque année. Le remède a eu le temps d’agir et aurait dû éviter un épisode aigu fébrile. Par conséquent, nous pouvons traiter l’épisode aigu si nécessaire avec le remède indiqué et essayer ensuite d’en trouver un meilleur pour l’affection chronique. Mais si l’évolution et l’intensité de l’épisode aigu sont moins marqués qu’auparavant, cela signifie que le remède était correct mais que la dynamisation n’est pas assez haute ou que le remède n’est pas bien dynamisé ou encore qu’il nécessite une répétition.
Dans le groupe B (niveaux quatre à six)
Dans ce groupe, l’épisode aigu doit être également moins intense si le remède est correct. Si son évolution est identique ou pire, c’est que nous avons choisi un mauvais médicament. Il nous faudra si nécessaire traiter l’épisode aigu pour trouver ensuite un meilleur remède convenant à l’affection chronique.
Il est peu probable que le patient développe une affection aiguë lorsqu’il a présenté une forte aggravation suivie d’une amélioration après avoir pris le remède. Mais si cela survient malgré tout, cela signifie qu’il a sollicité excessivement son organisme et l’épisode aigu peut justifier la prescription d’un autre remède que celui prescrit pour l’affection chronique.
Dans le groupe C (niveaux sept à neuf)