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Niveaux de Santé – Page 62

rhinites banales et les états grippaux habituellement au niveau quatre, les infections urinaires, les affections respiratoires au niveau cinq, et les péricardites, endocardites, encéphalites, méningo-encéphalites, etc. au niveau six. Il ne s’agit que d’une classification indicative pour montrer que plus le niveau de santé est bas, plus le risque d’une inflammation grave et profonde est important. En fait tous les niveaux de santé que nous avons évoqués jusqu’à présent peuvent être infectés sous la forme de n’importe quel type d’affection aiguë, sous certaines circonstances. Par exemple, si un organisme relevant du niveau un ou deux se surmène par suite d’un manque de sommeil pendant plusieurs jours ou subit une tension nerveuse extrême, il pourra développer une infection grave affectant le cœur ou un autre organe majeur.
Dans ces cas du groupe B, où une maladie aiguë survient peu de temps après la prescription du remède chronique, son action sera habituellement épuisée plus tôt que prévu et une rechute en sera la conséquence. Une grande partie de l’effet favorable du remède sera consommée pour le traitement de l’affection aiguë et de ce fait l’action du remède sur la maladie chronique en sera réduite d’autant.
Dans l’évaluation de notre prescription médicamenteuse, il nous faudra étudier l’évolution de la maladie aiguë. Si son cours est plus doux qu’à l’accoutumée, il ne faudra pas prescrire d’autre médicament, nous devrons attendre. Si la maladie aiguë est de même intensité qu’avant la prise du remède, notre première prescription était probablement inadaptée et il nous faudra changer de remède.
Si l’affection aiguë s’est accentuée au point de devenir plus intense qu’auparavant, il est probable que celle-ci couvait déjà et qu’elle se trouve maintenant exacerbée par le remède. Dans cette hypothèse, l’idéal serait de pouvoir attendre et observer l’évolution. Il est possible qu’il s’agisse d’une aggravation initiale, ce qui veut dire que le remède agit. L’exactitude ou non de cette appréciation doit être confirmée par l’évaluation de l’état général du patient et de l’affection principale ; deux points sur lesquels nous devrions constater une amélioration. Néanmoins, si l’exacerbation de l’affection aiguë s’avère trop intense, il faudra la traiter. Si les symptômes chroniques ne sont