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Niveaux de Santé – Page 61

patients des niveaux deux ou trois qui couvaient une maladie aiguë lors de la prise du remède pour la maladie chronique.
Dans cet exemple, nous pouvons évaluer la bonne adaptation du remède en observant si la maladie aiguë dure moins longtemps ou si elle est moins intense qu’à l’habitude. Si l’évolution de l’affection aiguë est la même qu’avant le traitement, le remède est alors inadapté et nous pouvons prescrire un nouveau remède sans tenir compte de la prescription précédente. Dans ce groupe de patients, la maladie aiguë ne nécessite pas en général de traitement, nous pouvons donc attendre qu’elle disparaisse pour trouver ensuite un meilleur remède. Mais, si nécessaire, nous devons traiter l’affection aiguë, et secondairement essayer de rechercher un médicament mieux adapté à l’état chronique.
Si la maladie aiguë est indubitablement plus courte ou moins intense, c’est alors la confirmation que le médicament était correct et qu’il nous faut attendre. Celui-ci continuera d’agir sur l’affection chronique après la résorption de l’affection aiguë. Si nous prescrivions un autre médicament, cela pourrait troubler l’action du premier au risque de rendre le cas confus.
Autre possibilité : le trouble chronique du patient présente une aggravation initiale et au même moment, il présente une affection aiguë qui est moins intense que par le passé. Le remède était donc correct et nous devons patienter sans créer d’interférence avec un autre médicament.
On peut concevoir dans ce cas que l’action du remède prescrit pour la maladie chronique a déjà été partiellement utilisée pour contrôler la maladie aiguë. Si c’est le cas, nous observerons alors que la rechute surviendra plus tôt que prévu s’il n’y avait eu aucune interférence par la maladie aiguë et le remède chronique devra être répété plus tôt pour la même raison.
Dans le groupe B (niveaux quatre à six)
Ce sont des organismes qui présentent un mécanisme de défense plus faible s’exprimant par la survenue de maladies aiguës fréquentes. Ces organismes sont plus facilement atteints par différentes bactéries, microbes ou virus. Dans l’éventail des maladies aiguës qui affectent ces niveaux de santé, on va trouver les épidémies infantiles aux niveaux quatre à six, les