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Niveaux de Santé – Page 41

sévère, une hypertension maligne, une cirrhose, une collagénose, une maladie neuromusculaire, une maladie d’Alzheimer, une idiotie, etc., ne parviendront pas habituellement, dans leur grande majorité, à faire une forte fièvre, même s’ils peuvent être exposés à ces bactéries, microbes ou virus. Si vous prenez soigneusement leur observation, vous vous rendrez compte qu’ils n’ont pas fait de fièvre élevée depuis de nombreuses années – en fait depuis l’apparition de leur maladie chronique. Dans ces cas chroniques, nous observons rarement de fièvre ou alors seulement des états fébriles modérés à 37.5 – 38° Celsius. Si de tels malades mentaux développent une inflammation avec une fièvre élevée, il s’agira d’un état inflammatoire sévère pouvant mettre en danger la vie du patient mais leur mental va s’améliorer durant cette période de fièvre élevée. , Ce sont des constatations familières aux médecins qui ont travaillé dans des hôpitaux psychiatriques ou des instituts spécialisés. Dans certains cas psychiatriques, on a même pu utiliser des microbes à visée thérapeutique, par exemple, l’injection de bacilles tuberculeux chez des schizophrènes.
Autre observation – qui peut paraître contraire à cette observation générale, c’est que le mécanisme de défense des patients en groupe D (niveaux dix à douze), à l’approche de la mort, semble faire un effort ultime de guérison et ces malades font alors un état inflammatoire avec fièvre élevée. Dans ces cas, l’inflammation aiguë (en relation souvent avec des germes hospitaliers très virulents) est très intense et conduit souvent au décès du patient. Si dans une maladie chronique grave avec pathologie évoluée, un traitement quel qu’il soit améliore l’état du patient, la symptomatologie va se déplacer sur un plan plus périphérique mais avec une violence telle que cela pourra tuer le patient. Par exemple, si chez un grand psychotique, on obtient une amélioration, le trouble pourra se déplacer du cerveau vers les poumons, par exemple, en déclenchant une pneumonie grave, d’une telle intensité qu’elle tuera le patient selon toute probabilité. Si cette inflammation pulmonaire est traitée ‘avec succès’ et supprimée par des antibiotiques, le patient pourra survivre mais il y a un risque d’évolution vers un état mental pire que l’état antérieur, jusqu’à le voir passer dans un état comateux.