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Niveaux de Santé – Page 36

Comme nous pouvons le voir dans la figure cinq, nous pouvons estimer l’âge que va atteindre un individu en fonction du niveau de santé dans lequel il ou elle est né. Des sujets avec un bon mécanisme de défense appartiennent habituellement aux niveaux les plus élevés et ont une espérance de vie plus longue que des sujets qui sont nés avec une déficience de leur mécanisme de défense et se situent en conséquence dans les niveaux inférieurs de l’échelle. A l’heure actuelle, il n’est pas possible de déterminer des corrélations précises entre l’âge et les niveaux, et beaucoup de recherches seront encore nécessaires pour affiner ces données, mais la figure cinq vous offre une idée de ce concept. Par exemple, l’espérance de vie dans le premier niveau est de quatre-vingt dix ans et plus, mais en descendant dans l’échelle des niveaux, cette espérance de vie va s’abaisser de plus en plus jusqu’au niveau le plus bas dans lequel les sujets ont une espérance de vie qui ne dépassera pas l’âge de cinq ans.
Chacun d’entre nous, en fait, naît avec une prédisposition génétique qui lui laisse une certaine période de temps à vivre. Quelqu’un qui est né en niveau cinq, peut s’attendre à mourir à l’âge de soixante-cinq ans, par exemple, à la suite d’un arrêt cardiaque. Si nous parvenons à le traiter correctement, il pourrait remonter d’un niveau et vivre cinq ans de plus. Il existe bien sûr quelques limites à cet allongement car nous ne sommes pas toujours capables de renforcer le mécanisme de défense si son altération est liée à l’âge et/ou à une prédisposition génétique. Cependant, l’expérience montre que l’on peut sans aucun doute agir sur ces détériorations par un traitement homéopathique bien choisi. Par exemple, j’ai eu un patient dont le grand-père était décédé d’un arrêt cardiaque à l’âge de quarante-cinq ans et dont le père et les frères étaient décédés eux aussi de la même façon à l’âge de quarante-deux ans. Lorsque cette personne a atteint ses quarante ans, il a présenté des troubles cardiaques sérieux qui selon son cardiologue, justifiaient un pontage pour survivre. Avec un traitement homéopathique, néanmoins, il a surmonté son problème et il a bien vécu sans remède ni chirurgie jusqu’à l’âge de cinquante-neuf ans. Au fond, l’homéopathie lui a donc permis