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Niveaux de Santé – Page 350

Comme personne ne peut échapper à cette situation si traumatisante, ces patients sont souvent insensibles au traitement. On a beaucoup de difficultés à leur faire faire un saut significatif de leur niveau de santé. Leurs conditions de vie les étouffent complètement. Ce sont des sujets très sensibles. Cependant, il n’y a que très peu de parents qui souffrent de dépression durable après avoir eu un enfant déficient mental. Dans ces cas, on peut obtenir quelques bons résultats, en particulier après une aide indirecte. Par exemple en les soutenant dans la recherche d’un travail ou en leur conseillant d’avoir soit un autre enfant soit de trouver d’autres solutions de remplacement pour accéder à la joie à laquelle ils aspirent.
D. « Vices » et addictions
Si un patient est esclave de pratiques qu’il considère lui-même comme malsaines ou dissolues (homosexualité, pédophilie, masturbation fréquente à un âge avancé, addiction à l’alcool ou à une drogue, etc.), il peut en résulter un état psychologique morbide qui sera très difficile à traiter. Dans ces situations, on observera au début une action du remède. Ces patients se sentiront très bien, mais au fond d’eux-mêmes, la pensée qu’ils n’agissent pas bien va saboter le traitement du fait d’un profond sentiment de culpabilité. Une rechute va finir par arriver et elle se reproduira très facilement. La pression au niveau émotionnel peut être si forte qu’elle peut retentir au niveau spirituel et peut déstabiliser l’équilibre du patient.
E. Mort émotionnelle
Ceux et celles qui ont extrêmement souffert durant leur vie et en sont arrivés à la conclusion que l’amour n’existe pas, qu’il n’y a pas d’amitié ni de camaraderie dans la vie, peuvent de ce fait mourir émotionnellement. Ils évitent tout