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Niveaux de Santé – Page 347

symptômes de la patiente résistent en général à toutes formes de thérapie – qu’elle soit homéopathique, allopathique ou psychiatrique. Ce sont souvent des symptômes, habituellement fonctionnels, déclenchés pour permettre à cette femme d’éviter les rapports sexuels avec son mari. Par conséquent, lorsqu’un traitement homéopathique est prescrit, il provoquera la disparition d’un groupe de symptômes pour laisser la place à un autre groupe. Malgré leurs frustrations, ces femmes, habituellement, ne divorceront pas en raison du bien-être, etc. qu’elles trouvent dans leur mariage et aussi parce qu’elles aiment le pouvoir qu’elles ont sur leur mari.
Ce pouvoir se fonde sur le désir qu’éprouve leur mari pour sa femme et l’indifférence qu’elle ressent pour lui. Il perd ainsi tout sens critique quant à son comportement et reste soumis à son influence. De ce fait, elle peut se lancer dans un jeu de manipulation subtile qui lui donne un sentiment de domination vis-à-vis du mari. Il n’est pas rare non plus que le mari soutienne sa femme en lui trouvant des excuses, en la comprenant, tout en justifiant son comportement et ses troubles physiques.
Comment pouvons-nous donc reconnaître de tels cas? Cela ne peut se faire que rétrospectivement, après un certain nombre de consultations et vous vous rendez compte que la symptomatologie se modifie en permanence. A la question directe concernant les difficultés éventuelles avec son mari, l’épouse finira par répondre par l’affirmative.
Certains médicaments peuvent beaucoup mieux que d’autres endurer ce type de situations, par exemple, Sepia officinalis et Natrum muriaticum. A l’inverse, Staphysagria et Pulsatilla pratensis, du fait de leur forte énergie sexuelle, risquent d’être très affectés par une telle situation. Des femmes qui ne se masturbent pas pour trouver un peu de