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Niveaux de Santé – Page 345

et prolongés durant lequel de trop nombreux remèdes ont été prescrits sur une période de temps trop longue. Le même résultat peut se voir lorsque des traitements pluralistes ont été prescrits. Au lieu de voir la santé du patient s’améliorer, il reste une sensation de faiblesse générale. Il y a des chances que le patient dise alors qu’il avait autrefois des douleurs, qui ont maintenant disparu remplacées par cet état de faiblesse. Ce type de scénario montre que la maladie se situe à un niveau plus profond et ces cas sont très difficiles à traiter. Le mieux à faire est alors de ne rien prescrire et d’arrêter tous les remèdes afin d’attendre le retour de quelques symptômes –si la chose est possible. Chez ces patients, on n’obtient en général qu’un très léger mieux après la prescription du remède le plus homéopathique, et assez souvent il n’y a aucune réaction évidente au tout début. Cependant, même lorsqu’il n’y a qu’une très légère amélioration, il est important d’attendre aussi longtemps que possible et d’éviter de prescrire prématurément un second remède. (Voir ‘Observation 13: Absence de changement.’ page 104) Il faut attendre qu’un nouveau tableau (quelques symptômes, douleur, malaise, etc.) apparaisse. En règle générale, il faudra beaucoup de temps dans ces cas avant de voir une amélioration nette, peut-être près de quatre ou cinq années. S’il existe en même temps une faiblesse congénitale d’un organe, celui-ci peut commencer à avoir une fonctionnalité partielle alors même que l’organisme se renforce dans sa globalité.
Si le patient se plaint d’une vague faiblesse sans avoir pris de remèdes homéopathiques, cette situation est probablement la conséquence de la prise de nombreux traitements allopathiques. Il serait opportun ici de faire quelques commentaires à propos du mécanisme de défense humain. Les symptômes, lorsqu’ils sont nets, représentent l’effort de défense et d’adaptation de l’organisme. Bien qu’ils puissent provoquer des douleurs, ils n’en sont pas