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Niveaux de Santé – Page 343

cette situation puisqu’il n’y a aucune possibilité de guérison complète. Le retard intellectuel ne peut être corrigé et le patient ne pourra jamais être normal. En général, les enfants avec des difficultés d’apprentissage ne laissent que peu de possibilités d’action au prescripteur. Quelques améliorations peuvent être obtenues cependant quant à leur état général.
Une pathologie grave et avancée peut être un véritable obstacle au traitement et nous savons que nous n’avons que peu d’espoir de guérir de telles situations et que seule une palliation est possible. Je me réfère ici à des affections comme les maladies neuromusculaires telles la maladie de Parkinson, les pathologies mentales graves, les maladies systémiques, des cas d’épilepsie anciens sous de nombreux médicaments, et enfin des troubles cardiaques graves. La sclérose en plaques aboutit à une destruction définitive de la gaine de myéline qui ne peut être inversée. Au début d’un état inflammatoire qui n’a pas encore provoqué de lésions, un traitement homéopathique peut renverser complètement les phénomènes. Au bout de six à dix ans, lorsque des paralysies définitives se sont installées, la sclérose en plaques ne peut être complètement guérie. Un traitement homéopathique peut agir dans ces situations, mais il permettra seulement d’enrayer les poussées les plus récentes, les dégâts qui ont précédé le traitement ne pouvant être réparés.
Prenons un autre exemple, le traitement d’un cas de polyarthrite rhumatoïde évoluant depuis quinze ans. De l’arthrose s’est développée, des articulations sont déformées et l’inflammation persiste. On ne peut s’attendre à ce que les lésions articulaires déformantes se réparent sous l’effet d’un traitement homéopathique. Le but du traitement consiste à traiter l’inflammation et enrayer le cours de la maladie mais certainement pas le retour ‘ad integrum’. Les