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Niveaux de Santé – Page 333

Instinct de préservation et évolution de l’homme
Autrefois, nos ancêtres (l’homme de la préhistoire) étaient très simples et avaient seulement besoin d’être en harmonie avec la nature. L’instinct de conservation était leur unique motivation. Par la suite, surgirent les besoins sexuels au sens le plus profond du terme : le besoin de s’unir et de communiquer avec l’autre. L’ère de l’amour avait commencé. Tant que l’homme primitif était préoccupé par sa survie personnelle et celle de son clan, il est probable qu’aimer l’autre ne fût pas une priorité. Lorsque survenaient des frustrations liées à l’amour ou à la satisfaction sexuelle, se déclenchaient des maladies plus graves et sous des formes plus compliquées. Surgirent alors des frustrations liées à l’abus de tout ce qu’on avait déjà obtenu. Affirmer notre droit d’avoir une maison était déjà une réussite, mais nous sommes devenus avides et par exemple avons voulu posséder une deuxième, voire une troisième maison. Une telle avidité est morbide et crée la pathologie. Certains ont aussi été pris du besoin d’avoir plus d’un seul partenaire sexuel. La profonde satisfaction que l’on peut avoir avec un partenaire qui est véritablement votre double a été délaissée au profit d’une jouissance superficielle obtenue au cours d’un plaisir uniquement physique avec la première personne qui passe. Puis la maladie s’est installée à partir de perturbations profondes qui n’ont pu être maîtrisées par notre esprit logique.
Comme les frustrations vis-à-vis de notre instinct de préservation et de nos besoins sexuels sont minimisées, un conflit spirituel prend un rôle plus important. Un patient peut parvenir à surmonter ses anxiétés et son manque d’assurance jusqu’au moment où un conflit spirituel devient un problème pour lui. Il aura surmonté certains besoins et certains désirs : par exemple, d’une sexualité débridée, de posséder plusieurs maisons ou des biens en excès, etc. Par