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Niveaux de Santé – Page 32

d’épuisement, il se situe alors dans la partie inférieure de ce même niveau.
Figure 2: Fluctuations de l’énergie au cours d’une journée chez un sujet de niveau quatre.

Si ce sujet continue de se surmener, il peut faire un rhume banal ou s’il ne se repose pas, il peut développer une bronchite ou même une pneumonie avec une forte fièvre. A ce moment-là, il aura atteint la partie inférieure de son niveau quatre ‘habituel’. Cela ne veut pas dire, cependant, qu’il ait changé de niveau en ce qui concerne cet état chronique. Il demeure sur ce même niveau quatre où il était au départ, mais dans une autre partie de ce niveau, si l’on fait la comparaison avec le moment où il n’avait pas de maladie aiguë. Si on traite de façon suppressive cet état aigu, avec par exemple de fortes doses d’antibiotiques, et qu’après la résolution de la phase aiguë, ce patient présente une légère aggravation de certains de ses symptômes chroniques, si par exemple, il se réveille le matin non reposé, cela indiquera qu’il est encore en niveau quatre mais dans une partie plus basse de ce niveau. Ceci indique que le mécanisme de défense, dans une certaine mesure, est parvenu à trouver un compromis.7 Cela signifie qu’au prochain surmenage, même moindre que la fois précédente, le patient fera de nouveau une crise aiguë. Si cela survient plus souvent et s’il reçoit à chaque fois un traitement suppressif, son état de santé descendra alors d’un niveau et il se retrouvera en niveau cinq (voir figure 3). Une fois atteint ce niveau de santé, il aura tendance à faire des rhumes encore plus fréquemment pour un effort ou une stimulation moindre, rhumes qui pourront encore se terminer en bronchite ou en pneumonie accompagnée d’une forte fièvre.