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Niveaux de Santé – Page 294

physiques de Lac caninum. Mais ce peut être aussi lié à l’influence déprimante du remède allopathique. Si le système de défense était plus puissant, cet impact pourrait être bien moindre ou même nul. Le fait qu’elle n’ait pas eu besoin d’un autre médicament pendant les treize années qui viennent de s’écouler, qu’elle ait pu faire des maladies aiguës fébriles, qu’elle ait développé des éruptions cutanées et même maintenu un équilibre sans traitement pendant plusieurs années, est plutôt bon signe. On peut se demander si ce seul remède aurait pu agir dès le début chez cette patiente sans nécessiter la prescription de trois remèdes différents. Il y avait bien sûr une peur des araignées dès la première consultation, bien qu’elle ne fût pas aussi intense que par la suite et de ce fait cela ne dessinait pas une situation pathologique justifiant un traitement. Cette image ne s’est imposée véritablement que plus tard après la prescription de Calcarea phosphorica. C’est une question à laquelle il est difficile de répondre, puisqu’il n’est pas possible de revenir en arrière et de prescrire Lac caninum en première intention. Nous avons vu le cas progresser dans la bonne direction et nous avons même vu des symptômes miasmatiques surgir et disparaître à nouveau après les remèdes, preuve qu’ils avaient agi en profondeur. Un autre remède sera peut-être encore nécessaire dans le futur, mais pour l’instant, aucun n’apparaît nettement indiqué. Nous ne pouvons qu’attendre et observer quels symptômes produira son système de défense et agir en conséquence.