réaction médicamenteuse parce que l’enfant a eu une amélioration tant générale que locale lorsqu’elle a pris le remède. Le remède a toujours été administré au cours d’une maladie aiguë, c’est peut-être une des raisons pour laquelle il n’y a pas eu d’aggravation. Durant ces accès aigus, on observe moins ces aggravations car les symptômes sont souvent déjà très intenses, (voir ‘Observation 2 : Le patient se sent beaucoup mieux sur tous les plans, mais il n’y a eu que peu ou pas d’aggravation.’ page 82). C’est bon signe lorsqu’un remède sélectionné sur des généralités agit bien pendant des maladies aiguës. Lors d’un épisode aigu, il faudra un remède différent pour un organisme moins bien équilibré. Il serait préférable de trouver des faits prouvant que Thuja occidentalis était bien justifié et que son action a été curative. Il n’y a, par exemple, aucun signe des fameuses ‘voies de la guérison’ et on a même l’inverse. Bien que les affections de la langue ne soient pas très haut situées dans la hiérarchie des troubles physiques (si elles ne sont pas un symptôme d’une pathologie sous-jacente), au cours de cette consultation nous trouvons des symptômes émotionnels pour la première fois, tandis que la tendance à avoir des érythèmes fessiers, un problème cutané a disparu. On pourrait donc se demander légitimement si nous sommes dans la bonne direction et quelle est l’évolution actuelle. La réponse pourrait se trouver dans l’analyse de la quatrième consultation où nous avions conclu en choisissant Thuja occidentalis en tant que prescription du fait des suites de vaccinations et d’une prédisposition sycotique. Comme c’était l’objectif de cette prescription médicamenteuse, regardons en premier lieu s’il a eu une action sur ces éléments. Nous constatons que les symptômes sycotiques, tels que la tendance à faire des catarrhes et des érythèmes