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Niveaux de Santé – Page 204

râles et quelques symptômes cutanés, il se peut qu’à la naissance, elle ait fait partie du groupe A, mais très probablement au niveau inférieur du groupe du fait de la présence de prédisposition génétique. Elle a été allaitée et les anticorps maternels lui ont évité de faire des maladies aiguës. Les vaccinations l’ont fait descendre dans le groupe B où nous trouvons de fréquentes maladies aiguës. Après sa pneumonie, elle s’est retrouvée très probablement dégradée au niveau cinq ou six du groupe B. L’effet de la seconde injection vaccinale, après laquelle se sont développés les symptômes neurologiques, indique qu’elle aurait pu descendre encore plus dans l’échelle de santé jusqu’au groupe C, mais il semble que l’organisme était encore assez résistant pour éviter ce scénario, car non seulement il s’agissait de crises épileptiformes et non d’une véritable épilepsie mais de plus elle a continué à faire des maladies aiguës fébriles. Cependant, le manque de réaction après la troisième vaccination montre que l’organisme commençait à perdre ses capacités à répondre sainement. L’organisme semble maintenant en train de fluctuer entre deux niveaux de santé. Si on administre à cette enfant de fréquentes antibiothérapies et si on persiste dans l’utilisation de corticoïdes, sa tendance à faire des maladies aiguës finira par disparaître. Elle descendra plus bas dans les niveaux de santé jusqu’au groupe C où il n’y aura plus d’accès aigus intenses et où une affection chronique plus grave pourra s’installer avec le risque de voir apparaître un asthme et une véritable épilepsie. Elle n’est pas encore parvenue à cette situation. Les parents, qui se sont rendu compte que la santé de leur enfant se dégradait, sont venus demander de l’aide au bon moment, avant qu’une maladie chronique ne s’installe chez leur fille.