respiratoire. C’est une keynote de Tuberculinum bovinum Kent, ce qui incrimine ici le miasme tuberculinique qui peut entraîner une tendance aux affections respiratoires dans la descendance. Les problèmes cardiaques chez la grand-mère paternelle, ainsi que la position de l’enfant dans le sommeil lorsqu’elle est malade, fournit une confirmation d’une autre prédisposition héréditaire : la sycose. La position sur le ventre, genoux remontés en dormant est une keynote de Medorrhinum, le nosode du miasme sycotique, qui prédispose aux affections respiratoires, l’asthme en particulier, chez l’enfant. Le grand-père paternel et un oncle du côté de la mère sont morts de cancer alors qu’ils étaient tous deux encore jeunes. Ceci peut indiquer une faiblesse générale dans la famille dont peut avoir également hérité l’enfant et expliquer la déficience du système de défense et donc la facilité avec laquelle les maladies chroniques peuvent se développer. Un cancer à développement rapide est habituellement considéré comme une prédisposition syphilitique, prédisposition qui peut aussi rendre l’organisme susceptible aux désordres neurologiques. Nous pouvons ainsi observer dans ce cas les indications de toutes les prédispositions héréditaires principales (miasmes), ce qui est surprenant chez un organisme si jeune. Pour clore le chapitre des prédispositions héréditaires, nous devons aussi considérer les antécédents médicaux du père de l’enfant, qui a failli mourir de la scarlatine. Ce type d’information devrait immédiatement retenir notre attention. Nous savons en effet que les maladies infectieuses aiguës peuvent laisser une perturbation de longue durée . Si cette maladie a affecté le système de défense du père à titre définitif, il est possible qu’il ait transmis cette altération à l’enfant et créé ainsi une prédisposition héréditaire, un miasme, conséquence de l’action de la scarlatine.