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Niveaux de Santé – Page 174

d’un érysipèle. Il a peu souvent pris Natrum sulfuricum au cours des dernières années, lorsqu’il était trop fatigué par exemple et qu’il avait mal au genou après un effort de jardinage plusieurs jours consécutifs. Au cours des dix dernières années, il n’a pas eu besoin d’autre remède. La plus haute dynamisation de Natrum sulfuricum prise a été la 1M.
Evaluation du cas
Dans ce cas, nous avons eu à traiter également un homme avec un bon état général mais un seul remède n’a pas été suffisant du fait de la prédisposition génétique. Dans le premier cas, nous avions aussi une prédisposition psorique, ici nous avons en plus une prédisposition sycotique. Bien que la présence de signes de prédispositions héréditaires différentes ne signifie pas nécessairement qu’un seul remède ne suffise pas, la probabilité que plusieurs soient nécessaires pour parvenir à une guérison va augmenter dès que plusieurs prédispositions héréditaires seront retrouvées dans l’observation. Nous notons également que du fait de la prédisposition sycotique, le cas n’a pas évolué de la manière attendue. D’autres nouveaux symptômes sont apparus liés à la présence persistante de cette prédisposition qu’il faut donc traiter. Si ce problème n’est pas clairement assimilé, l’homéopathe peut être désorienté et prendre de mauvaises décisions. On peut noter avec intérêt qu’il a fallu utiliser ici deux remèdes connus pour avoir une forte influence sur le miasme sycotique, ce qui signifie que cette prédisposition était très forte. On aurait pu se demander s’il n’eût pas été préférable de démarrer avec Thuja occidentalis, mais lors de la première consultation le remède était contre-indiqué par les keynotes et n’avait pu être confirmé comme Natrum sulfuricum, alors que lors de la deuxième consultation nous avons nettement vu émerger de nouveaux symptômes qui