les symptômes sont clairs et le remède agit rapidement. Comme nous pouvons l’espérer dans ces cas, il y a eu une courte aggravation initiale après la prise du remède, suivie par une amélioration de longue durée (voir ‘Observation 1 : Nette aggravation du (ou des) trouble physique principal, des symptômes mentaux-émotionnels et du niveau d’énergie, suivie d’une récupération rapide et de longue durée.’ page 79). La réaction au remède prouve qu’elle doit appartenir au groupe A et non au groupe D. Son aggravation initiale oriente vers le niveau 2, mais l’absence de maladies aiguës nous amène à penser qu’il s’agit d’un niveau un. En fait, très vraisemblablement, elle doit se situer entre ces deux niveaux. Comme nous l’avons indiqué dans l’introduction de la partie théorique de ce livre, le choix de présenter douze niveaux n’est qu’une hypothèse. Ce cas pourrait être un exemple de différences plus subtiles entre les niveaux qui pourraient être découvertes dans l’avenir en rassemblant avec soin ces observations.
Pour les homéopathes habitués à prescrire à partir des essences psychologiques, un cas comme celui-ci peut être source de confusion car le plan mental-émotionnel n’est pas affecté et par conséquent ne fournit aucun symptôme pouvant être utilisé pour la sélection du remède. Différencier les remèdes à partir de cette information amènerait de la confusion et conduirait à l’échec thérapeutique. Les organismes bien équilibrés parviennent à maintenir la perturbation au plan physique. Par conséquent, les plans mental et émotionnel ne fournissent pas d’information nécessaire à la sélection du remède correct.