maintenant, le pronostic de ce patient est bien plus sérieux que celui d’un patient hypertendu dont l’organisme réagit encore avec une forte fièvre en cas d’infections virales ou microbiennes. Le premier patient dans l’exemple ci-dessus représente un cas d’hypertension ‘maligne’ dont la guérison nécessitera beaucoup de temps et plusieurs remèdes ; le second patient répondra immédiatement après la prise du premier remède correct.
Si la santé d’un patient du groupe A décline jusqu’au groupe C, à la suite d’une hygiène de vie défectueuse ou de traitements chimiques, et qu’il souffre, par exemple d’une cirrhose hépatique, on pourra encore le guérir et le ramener au niveau de santé de départ avec le traitement homéopathique adapté. A l’inverse, les choses ne seront pas aussi aisées dans le cas d’un patient qui présente une cirrhose liée à une insuffisance hépatique suite à une prédisposition génétique. Pour l’homéopathe, il sera beaucoup plus délicat de remonter le niveau de santé d’un tel patient.
Si le patient présente une image claire d’un médicament, il sera plus facilement guéri qu’un autre au tableau symptomatique brouillé. Si ce dernier patient à la pathologie sérieuse se voit également imposer de nombreuses drogues allopathiques, il descendra dans les niveaux de santé, son traitement justifiera de nombreux remèdes successifs et il lui faudra beaucoup plus de temps pour récupérer. Plus le niveau de santé du patient est bas, plus il lui faudra de remèdes pour restaurer son système immunitaire et relever son niveau énergétique. Mais rappelez-vous que la séquence des remèdes doit être correcte. Si par exemple, la bonne série de remèdes est : 1. Natrum muriaticum, 2. Sepia officinalis, 3. Sulfur, 4. Calcarea carbonica et 5. Silicea terra, et que les remèdes ont été prescrits dans une succession différente, par exemple, d’abord Calcarea carbonica puis Sepia officinalis puis Natrum muriaticum etc., vous ne parviendrez jamais à guérir des patients de ces niveaux de santé.
En prenant les antécédents du patient, vous devez être très attentifs à la chronologie des différentes affections afin de déterminer le niveau de santé du patient grâce à la séquence exacte de ses maladies. Ceci veut dire que vous devez demander au patient s’il se souvient quand il a fait pour la dernière fois