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Niveaux de Santé – Page 135

Résumé des Niveaux de santé
La compréhension des niveaux de santé nous donne des renseignements sur l’évolution possible et le pronostic du cas que nous sommes en train de traiter, sur la stratégie que l’on va employer pour choisir le remède, sa dynamisation et l’interprétation de la réaction médicamenteuse.
Presque toutes les maladies chroniques peuvent apparaître à tous les niveaux, mais leur pronostic diffère selon le niveau de santé du patient.
Dès qu’un organisme cesse de produire des maladies aiguës, il se trouve en-dessous du niveau six et sa pathologie est déjà profonde. A cet instant commence une sorte de maladie chronique dégénérative même si les tests de laboratoire ne révèlent encore aucune trace d’une telle pathologie.
Les groupes A et B sont prédisposés aux bactéries, virus et mycoses, leur infection s’accompagnera d’une forte fièvre. Ce type de micro-organismes ne déclenche pas de réactions chez les patients des groupes C et D. Des bactéries telles que Streptococcus ou Staphylococcus affectent les niveaux les plus élevés, et ces infections ont un bon pronostic. Plus le niveau de santé est bas, plus les micro-organismes seront virulents et résistants aux traitements allopathiques (Proteus, Pseudomonas, etc.). Ce processus inflammatoire peut se développer jusqu’au niveau six. Par exemple, si dans un cas d’infection chronique par un Staphylocoque le patient absorbe de nombreux antibiotiques différents les uns à la suite des autres, son niveau de santé va finir par diminuer d’un degré et sa prédisposition aux infections bactériennes va évoluer vers d’autres souches comme Proteus ou Pseudomonas. Les infections fongiques sont les plus difficiles à guérir, surtout si elles sont profondément enracinées.
Au niveau quatre (groupe B) les infections sont plus fréquentes et au niveau six, elles se succèdent les unes après les autres. Parvenu à ce stade (niveau sept) à la suite de thérapies suppressives telles qu’antibiotiques, cortisone, etc., le patient cesse de faire des infections aiguës et c’est alors le début d’une affection chronique.
Si, par exemple, un patient qui consulte pour une hypertension faisait fréquemment des infections qui ne se produisent plus