plutôt avec la ‘nature émotionnelle’, du patient. Cependant, lorsque les signes mentaux ou émotionnels se mettent à interférer avec notre capacité de fonctionner de façon harmonieuse, ils font alors partie de la perturbation que nous sommes en train de traiter. Habituellement, les patients qui ont une bonne santé générale ont plus de chance d’avoir un bon équilibre mental-émotionnel et cela n’a rien à faire avec leur caractère, qui peut être réservé. Mais, plus le mécanisme de défense s’altère, plus les troubles peuvent pénétrer facilement dans la profondeur de l’organisme, provoquant toutes sortes de changements au niveau émotionnel ou mental.
Souvenez-vous, cependant, que même dans le groupe D, les patients peuvent être indemnes de toute perturbation mentale ou émotionnelle car la force de leur pathologie peut siéger uniquement au niveau physique.
Il faut bien comprendre également que lorsque nous traitons un patient du groupe D présentant une pathologie incurable avec peu ou pas de troubles psychologiques, nous ne devons pas prêter autant d’attention à de légères modifications mentales-émotionnelles que lorsqu’il s’agit de perturbations émotion¬nelles chez des patients des niveaux élevés de santé.
Dans les groupes les plus élevés, de petites modifications sur le plan mental-émotionnel peuvent être des signes avant-coureurs d’une réaction favorable et précéder l’amélioration des symptômes physiques. Mais, chez les patients des niveaux inférieurs aux pathologies physiques sévères, il nous faut voir une amélioration des symptômes pathologiques, sinon nous devrons conclure que le remède était incorrect – même si le patient rapporte quelques petites modifications sur le plan mental-émotionnel. De tels changements peuvent survenir sans pour autant être liés au remède, (effet placebo) tandis que la pathologie suit son cours.