ceux d’un grand polychreste, ce qui nous a induits en erreur. Par exemple, nous traitons un cas de gastrite avec grande soif d’eau froide qui est vomie dès qu’elle arrive dans l’estomac, en outre le patient est anxieux, avec une peur de la mort et un fort désir de compagnie. L’homéopathe évoque immédiatement Phosphorus, mais Bismuthum qui est un remède moins connu, possède des symptômes similaires et pourrait donc être le bon remède de ce cas.
Dans les niveaux inférieurs, le médicament peut présenter une action différée et il faut patienter si l’examen minutieux montre des modifications minimes, en particulier un symptôme émotionnel comme par exemple, une légère irritabilité qui n’avait même pas été signalée par le patient lors de la première consultation (voir également ‘Observation 15 : Amélioration d’un symptôme physique mineur chez un patient réservé ou intellectuel sans autre changement par ailleurs.’ page 108).
Néanmoins, l’éventualité que ce cas puisse survenir dans les niveaux inférieurs est faible, puisque dans ces groupes l’indication du remède n’est en général pas nette. On peut cependant avoir eu la chance de trouver un médicament adapté malgré une image peu apparente.
Observation 14 : Un patient réservé ou timide qui déclare qu’il n’y a eu aucun changement.
Figure 21