réviser le cas lors de la consultation et d’étudier les symptômes en profondeur afin de trouver une meilleure indication.
Par exemple, dans un cas d’anxiété, nous prescrivons Phosphorus, Arsenicum album et Nitricum acidum, et chaque remède apporte une amélioration transitoire. Nous prescrivons en fin de compte Agaricus muscarius qui guérit le cas. Les trois premiers remèdes étaient proches mais ne pouvaient pas guérir alors que le dernier était correct et aurait pu amener la guérison s’il avait été prescrit dès le début.
Chez un patient du groupe D, on sera devant une situation complètement différente. Comme ces cas sont incurables, on n’obtiendra pas les réactions que nous avons vues dans les niveaux plus élevés. En tant qu’homéopathes, nous sommes en quête de ces réactions vitales qui commencent par une aggravation initiale mais nous devons aussi savoir que si le système de défense est trop faible, il ne peut plus produire d’effort. Il sera juste capable de procurer une amélioration transitoire et lorsque son énergie sera épuisée, la rechute se produira. Le changement très fréquent de symptomatologie est un moyen de reconnaître ces cas dans les niveaux inférieurs. Le praticien devra changer lui aussi très souvent sa prescription et chaque remède déclenchera la même réaction : amélioration initiale suivie rapidement d’une rechute. Il lui faudra alors se rendre compte qu’il traite un cas incurable et ne peut qu’espérer une palliation. Ce sont des cas habituellement où nous suspections déjà une telle possibilité, par exemple dans des cas de cancers métastasés, de paralysie bulbaire, de sclérose latérale amyotrophique, etc.
Parfois, cependant, il n’y a pas de pathologie physique profonde au moment de la prescription du remède. Mais si cette réaction ne cesse de se reproduire, nous sommes probablement en présence d’un organisme dont le système de défense altéré lutte contre le développement d’une affection chronique grave. Dans ces cas, l’organisme ne parvient pas à sortir des limites du groupe D. Le patient se sent faible et épuisé avec des symptômes généraux tels qu’un manque de concentration, une lenteur intellectuelle, une faiblesse physique, une indifférence à tout et d’autres symptômes vagues et peu caractéristiques. L’homéopathe pourra essayer pendant des années de revitaliser