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Niveaux de Santé – Page 108

un antidote puissant pourra modifier la configuration énergétique de l’organisme avec pour conséquence une symptomatologie différente de la situation de départ. Dans ces cas, il vous faudra changer aussi de prescription.
Par exemple, nous voyons surgir après un profond chagrin l’image d’Ignatia amara ou de Natrum muriaticum, à la place d’une rechute du précédent remède. Si tel est le cas, le praticien devra d’abord prescrire ce nouveau remède (Ignatia amara ou Natrum muriaticum dans cet exemple) et ensuite, lorsque le nouveau remède n’agira plus et que les symptômes d’origine du cas réapparaîtront, il faudra revenir au premier remède.
Un organisme plus résistant, même s’il est stressé, peut conserver le tableau d’origine et présentera seulement plus de symptômes qui appartiennent néanmoins au même remède. Un cas de Calcarea carbonica par exemple, s’il traverse une période de chagrin, peut très bien ne pas développer des symptômes d’Ignatia amara ou Natrum muriaticum mais présenter des céphalées caractéristiques de Calcarea Carbonica. Le cas justifiera alors une répétition de Calcarea carbonica pour traiter les symptômes de ce chagrin.
En certaines occasions, où une rechute survient plus tôt que prévu, la dynamisation peut être en cause, car elle pourrait avoir été trop basse avec pour conséquence une action plus courte qu’habituellement. Par exemple, l’organisme aurait eu besoin d’une 50M et nous lui avons prescrit une 200C. Comme le remède prescrit est correct, on aura une réaction positive mais elle ne durera pas assez longtemps. On peut avoir aussi le même type de réaction si le remède n’a pas été correctement dynamisé. Dans ces situations, le remède peut être répété dans une dynamisation supérieure.