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Niveaux de Santé – Page 103

L’absence d’aggravation initiale et d’amélioration générale pourrait indiquer que ce sont des patients au système immunitaire très compromis, faisant partie des niveaux neuf à douze.
Dans ces cas appartenant aux niveaux inférieurs de l’échelle, nous nous trouvons face à des situations qu’Hahnemann a décrites dans les aphorismes concernant les maladies défectives. Ce sont des cas où les symptômes ne montrent qu’une partie, ou une facette restreinte de la maladie, ce qui rend difficile ou même impossible la vision de l’image médicamenteuse. Le conseil de Hahnemann dans ces cas consiste à prescrire un médicament d’après les symptômes les plus caractéristiques de la partie de la maladie visible à cet instant, et de se servir de la réaction de l’organisme à ce remède partiellement similaire pour mieux voir le suivant. Une maladie défective sous-entend un système de défense altéré qui n’a plus la possibilité de mettre à jour des symptômes formant un ensemble cohérent. Le premier remède correct qui a été prescrit libère assez d’énergie pour permettre à l’organisme de présenter une symptomatologie plus claire qui conduit au nouveau remède, ce qui ne signifie pas nécessairement qu’il ne faudra que deux remèdes dans ce cas. Ainsi que Hahnemann l’a déjà signalé, il peut être nécessaire de prescrire plusieurs médicaments à la suite, choisis d’une part sur les anciens symptômes résiduels mais aussi sur les nouveaux symptômes apparus. Les indications du Fondateur concordent avec mes observations de ces patients qui font partie de ces niveaux les plus bas de santé, ceux pour lesquels il faudra plusieurs médicaments donnés dans un ordre précis pour qu’ils recouvrent leur santé. L’étudiant doit comprendre l’importance de cet ordre précis de remèdes car c’est la seule voie qui peut aboutir à la pleine santé. Prescrire au patient une avalanche de médicaments sans évaluation de l’effet de chacun d’entre eux