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la science de l’homéopathie – page 93

gneusement dans leur totalité, cherchant les traits caractéris-
tiques qui représentent la « fréquence de résonance » afin de
l’utiliser pour produire la guérison. Il cherchera ensuite la
substance reflétant le mieux possible la totalité du « portrait
symptomatique». Dans cet exemple, cette substance est
Belladona. Il donnera donc au patient Belladona en dose
unique fortement diluée; la fièvre tombera rapidement, l’en-
fant s’endormira calmement. Au matin, il se sentira parfaite-
ment bien et si un prélèvement est effectué à ce moment, il
montrera que le microbe, quel qu’il fût, a simplement disparu.
Ce cas semble difficilement crédible, il n’en fait pas moins
partie de la pratique quotidienne de tout homéopathe.
L’exemple précité ne doit pas faire croire qu’une pres-
cription homéopathique s’établisse sur des symptômes vagues
tels que: fièvre, mal de gorge, adénopathie et délire. L’homéo-
pathe recherche des symptômes beaucoup plus individualisés,
c’est-à-dire propres à un malade en particulier. Sur dix
patients souffrant de la gorge, il peut dégager dix portraits
symptomatiques différents – pour autant qu’il se soit attaché
aux qualités individuelles de chacun. Ce sont les symptômes
rares, étranges et particuliers qui ont le plus de valeur parce
que ce sont eux qui permettent d’approcher avec suffisam-
ment de précision la véritable fréquence de résonance et par
conséquent de conduire à la guérison.
C’est également en fonction du principe de résonance qu’il
importe de recueillir la totalité des symptômes. Si l’on n’en
obtient qu’un tableau partiel et que l’on limite la prescription
à ce tableau, l’effet thérapeutique sera limité à ce niveau
vibratoire partiel. Si, par exemple, chez un patient souffrant
d’arthrose on note la symptomatologie au niveau articulaire
en ignorant le reste des symptômes au niveau physique,
émotionnel ou mental, l’on peut prévoir que le remède n’agira
que localement et l’on encourt le risque de voir une dégrada-
tion à des niveaux plus profonds.
Pour trouver la fréquence de résonance de l’ensemble de
l’organisme, il est nécessaire d’enregistrer la totalité des
déviations par rapport à l’état normal en tenant compte de
tous les détails de leurs caractéristiques.
L’homéopathe devra connaître toutes les influences ayant
une incidence sur le symptôme majeur dont souffre le patient;
sa tolérance à la chaleur et au froid; l’effet de l’humidité et des
changements atmosphériques; le moment de la journée où il se sent le plus mal; toute" envie ou aversion alimentaire
caractérisée, de même que si le patient se sent anxieux ou
Irritable et dans quelles circonstances, comment fonctionne