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la science de l’homéopathie – page 92

Si une substance est capable de produire un ensemble de
symptômes semblables dans un organisme saül, il est permis
de supposer que sa fréquence vibratoire sera proche de celle de
l’organisme malade et que, grâce au principe de résonance,
elle deviendra capable de renforcer le mécanisme de défense.
Cette conception est la base même de la science de
l’homéopathie: Similia Similibus Curentur.
« Toute substance pouvant produire un ensemble de symp-
tômes chez un individu sain peut guérir ce même ensemble de
symptômes chez un individu malade (l). »
Ce principe peut paraître surprenant dans le cadre de la
thérapeutique. Tout au long de l’histoire de la médecine, les
symptômes ou groupes de symptômes ont été considérés
comme autant de problèmes devant être aussitôt supprimés,
et la pensée médicale a concentré son attention sur les agents
susceptibles de faire disparaître des symptômes ou syndromes
particuliers. Si le nez coule, donnez un vaso-constricteur;
pour la constipation, un laxatif; pour l’anxiété, un tranquilli-
sant. Cette approche se fonde uniquement sur la manifestation
du symptôme plutôt que sur le désordre original sur le plan
dynamique. Elle ne respecte pas le symptôme, lui refusant son
rôle de tentative du corps pour se guérir lui-même, et de ce
fait, ses thérapeutiques ne sont pas conçues pour renforcer le
mécanisme de défense de l’organisme.
L’homéopathie (du grec homœo, semblable, et pathos, ce
que l’on éprouve) reconnaît donc les symptômes comme étant
la meilleure réponse possible du mécanisme de défense pour
préserver l’organisme dans sa totalité et elle s’efforce de
coopérer avec lui en fonction de la Loi des Semblables.
Prenons pour exemple un enfant en bonne santé qui
contracte subitement une forte fièvre; le visage se conges-
tionne, les yeux deviennent vitreux, les pupilles se dilatent, la
bouche se dessèche et pourtant il n’a pas soif, la gorge est
douloureuse, les glandes submaxillaires enflent de façon plus
marquée du côté droit, il délire et cherche à grimper aux murs.
Un médecin allopathe interprétera ces symptômes et ces
signes comme une infection virale ou bactérielle, il effectuera
un prélèvement de la gorge, fera pratiquer un antibiogramme
pour choisir l’antibiotique le plus efficace. Cette approche part
du principe que la « cause» est le microbe. Un praticien
homéopathe ne s’intéressera guère à la nature du microbe. Il
considérera les symptômes comme autant de manifestations
d’une perturbation du plan dynamique, il les étudiera soi-