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la science de l’homéopathie – page 82

pas à la normale ayant été encore modifiée 1 du fait des
antibiotiques. Une semaine après environ, il risque de se
produire une réaction pleurale avec épanchement. Force est de
reconnaître qu’il s’est produit une « complication» et un
prélèvement du liquide pleural révélera une nouvelle bacté-
rie: par exemple, une protéo-bacille vulnérable cette fois à un
moins grand nombre d’antibiotiques. La cause de cette évolu-
tion est que la nouvelle fréquence de résonance chez le patient
a permis cette vulnérabilité nouvelle et plus sérieuse.
Un second antibiotique prescrit alors modifiera à nouveau
la fréquence vibratoire du mécanisme de défense. Le patient se
sent progressivement mieux, la douleur diminue bien que rien
n’ait été fait pour renforcer les défenses de l’organisme; au
contraire, deux infections bactériennes et deux antibiotiques
l’ont affaibli. C’est pourquoi on assiste parfois – dans un
troisième temps – à la reprise de l’épanchement et que l’on
découvre alors la présence d’un organisme encore plus dange-
reux comme par exemple le bacille pyocyanique qui lui n’est
vulnérable à aucun antibiotique connu.
Le médecin allopathe n’a plus alors à sa disposition
qu’une solution chirurgicale.
De tels cas sont loin d’être exceptionnels; tout médecin en
a connu des exemples (2). Ici le problème fondamental est bien
celui de la faiblesse du mécanisme de défense et non pas la
présence d’un micro-organisme spécifique. Il est par consé-
quent illusoire de s’imaginer que l’action des antibiotiques
puisse être positive dans un tel cas. L’antibiotique constitue
un nouveau stimulus nocif auquel doit faire face le mécanisme
de défense et la pathologie progressera inévitablement plus en
profondeur. Il serait nécessaire de recourir à une thérapeuti-
que renforçant la fréquence de résonance de l’ensemble de
l’organisme afin que le système de défense puisse fonctionner
de manière efficace. Les progrès se manifesteraient alors en
ordre inverse à travers les divers niveaux vibratoires précé-
dents; c’est-à-dire, les cultures révéleraient des bacilles pyo-
cyaniques, puis des protéo-bacilles, ensuite des staphyloco-
ques, avant que le patient ne connaisse une guérison totale.
Voilà ce que fait le médecin homéopathe assez sage pour ne
pas prescrire des antibiotiques pour chaque nouveau microbe,
mais s’efforçant de renforcer le mécanisme de défense afin que
celui-ci puisse mener à bien la guérison.
Ainsi que nous avons déjà eu l’occasion de le dire, la
suppression des mécanismes de défense au moyen de théra-
peutiques inappropriées conduit à un affaiblissement progres-
sif de la plupart des cas. Pour cette raison, nous constatons la