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la science de l’homéopathie – page 81

jours pour les grippes et les infections bactérielles; de plu-
sieurs semaines pour la gonorrhée et peut aller jusqu’à trois
mois pour la rage et l’hépatite virale (1). La notion d’une
période de latence dans le cas des maladies chroniques est
moins largement reconnue pourtant. Une personne peut subir
un stress émotionnel et faire de l’asthme six mois plus tard, ou
avoir un cancer après un laps de temps encore plus long.
Le changement initial instantané du niveau de vibration
modifie également la sensibilité d’une personne aux influences
ultérieures nocives de même type. Ainsi, si une personne est
exposée à un virus, la fréquence vibratoire est instantanément
modifiée et n’est plus vulnérable à l’invasion d’autres virus du
même type; les symptômes peuvent ne pas apparaître avant la
fin de la période de latence, mais l’organisme n’en est pas
moins « immunisé » contre des virus de même type durant la
période de latence. Ce phénomène a lieu parce que la fré-
quence de résonance a été modifiée par le stimulus initial,
rendant l’organisme vulnérable uniquement à de nouvelles
influences morbides correspondant à la nouvelle fréquence de
résonance.
Un tel changement de sensibilité peut se produire non
seulement à la suite d’une exposition à des virus ou à des
bactéries mais encore à la suite de chocs émotionnels, de
modifications de la température du milieu environnant, de
l’humidité et, en particulier, à la suite de traitements chi-
miothérapiques.
Le meilleur moyen d’illustrer ce principe est de présenter
un cas que tout praticien rencontre périodiquement. Considé-
rons un patient souffrant d’une infection pulmonaire d’origine
staphylococcique. Dès le moment où se manifeste l’infection,
la fréquence vibratoire se modifie quelque peu et le patient se
retrouve « immunisé» contre l’invasion d’organismes du
même type. Le mécanisme de défense met en action les
mécanismes naturels: fièvre, toux, frissons, prostation, etc., et
le patient va consulter un médecin. Les examens de labora-
toire révèlent une augmentation des globules blancs; la radio
pulmonaire, un abcès. La culture des staphylocoques servira à
effectuer un antibiogramme qui permettra au praticien de
choisir un antibiotique. La température revient rapidement à
la normale, le patient retrouve de l’énergie et les expectora-
tions se normalisent. Si le mécanisme de défense de ce patient
est suffisamment fort, il peut finalement retrouver son équili-
bre et corriger les modifications de la fréquence vibratoire
occasionnées par les bactéries et les antibiotiques. Si, en
revanche, il ne l’est pas, la fréquence vibratoire ne reviendra