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la science de l’homéopathie – page 80

fluide, souple, énergétique répondant simultanément à l’envi-
ronnement et l’affectant en retour. En dépit de cette com-
plexité, des lois et des principes régissent cependant les
influences qui agissent sur un tel système – qu’elles soient
nocives ou thérapeutiques. Ces lois et ces principes sont fondés
sur le concept de résonance, d’harmonie, de renforcement et
d’interférence. L’ensemble de l’organisme, ainsi que chacun
de ses composants, peuvent être renforcés ou affaiblis selon le
degré d’harmonie, de résonance, de force des influences
morbides ou thérapeutiques qu’il subit. Il est donc important
– répétons-le – que chaque praticien de « médecine énergéti-
que» comprenne les lois et les principes fondamentaux
gouvernant de telles influences.
Le mécanisme de défense
Lorsque l’organisme est exposé à un stimulus – qu’il soit
nocif ou thérapeutique – il se produit immédiatement une
modification de la fréquence vibratoire sur le plan dynami-
que. Celui-ci est capable de répondre et de s’ajuster à la
plupart des stimuli courants auxquels nous sommes constam-
ment exposés sans entraîner d’effet notoire sur les plans
mental, émotionnel et physique.
Toutefois, si la force du stimulus est plus grande que celle
de la force vitale, le mécanisme de défense entre en jeu pour
neutraliser le stimulus. Si tel n’était pas le cas, tout stimulus
puissant altèrerait l’état de l’ensemble de l’organisme privé de
défense et la mort s’ensuivrait rapidement. Il existe, pour
chaque individu, un certain seuil en dessous duquel le plan
dynamique est capable de contrôler les stimuli sans aucune
modification visible, et au-dessus duquel le mécanisme de
défense déclenche des processus qui sont perçus par l’individu
comme des symptômes affectant un ou plusieurs niveaux.
Avant que les symptômes ne se manifestent, il existe une
période de latence durant laquelle le mécanisme de défense
commence par s’ajuster à l’effet du stimulus. Il va de soi que le
changement sur le plan dynamique est instantané mais un
certain laps de temps peut également s’écouler avant que le
mécanisme de défense ne susci te des symptômes sur le plan
physique, émotionnel ou mental. Selon les circonstances, cette
période de latence peut se calculer en heures, en jours, en
semaines, voire en mois. Dans les maladies infectieuses, la
période de latence est connue sous le nom de « période
d’incubation », celle-ci est de plusieurs heures ou de plusieurs