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la science de l’homéopathie – page 71

qu’apparemment" éveillés ", révèlent des modifications de
champ correspondant à ces changements d’état… Les états de
veille montrent des variations continues, faibles, d’intensité
généralement supérieure à celles enregistrées durant les pério-
des de transe hypnotique.
« Il s’ensuit que la profondeur de l’état hypnotique peut
désormais être définie électro-métriquement ; cette " profon-
deur " est cependant sans rapport avec la capacité de réaliser des
phénomènes hypnotiques complexes. (c’est moi qui sou-
ligne) (17).
William A. Tiller de Stanford University a également
utilisé de manière systématique la photographie Kirlian pour
mettre en évidence la relation entre les changements mentaux
et émotionnels et les émanations du champ électromagnéti-
que. Il décrit les résultats obtenus:
« Ces chercheurs ont utilisé une technique semblable à
celle de Moss et ont étudié les changements d’énergie enregis-
trés sur les photographies Kirlian, à la fois avant et après
traitement d’un groupe de schizophrènes et d’un groupe
d’alcooliques. Ils ont observé qu’avant le traitement les deux
groupes montraient une fragmentation spatiale ou une annihi-
lation de grandes parties de l’émission normale du doigt. Le
modèle d’émission de la partie du doigt en contact était, en
outre, particulièrement chaotique. Lorsque le traitement est
réussi, en fonction des critères psychiatriques conventionnels,
on observe:
a) le « remplissage» du modèle d’émission autour du
doigt,
d) un accroissement de l’intensité d’énergie manifestée,
e) un schéma d’empreinte plus ordonné et plus cohérent
sur la partie en contact avec la photographie. On a également
constaté des changements de modèles dans le cas d’infections
des voies respiratoires …
« Dans une expérience plus récente, nous avons étudié le
doigt d’un sujet qui s’efforçait de modifier son état mental
toutes les deux minutes. Nous avons pris une photo haute
fréquence alors qu’il essayait consciemment de maintenir une
pression constante de son doigt sur l’électrode. La séquence
était la suivante: (a) état normal, (b) état 1, (c) état 2, (d) état 3,
(e) repos, et elle se répétait constamment. Les résultats confir-
mèrent que des modifications de l’état mental entraînent des
modifications du modèle d’émission. Le résultat enregistré
durant l’état de repos étant plus proche de celui enregistré
durant l’état normal que de ceux enregistrés durant les phases
1,2 ou 3, et compte tenu du fait que deux minutes ne semblent
pas être un laps de temps suffisant pour que se produisent des
changements chimiques de la surface de la peau, nous pouvons