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la science de l’homéopathie – page 70

que les femmes aient subi une hystérectomie totale il la suite d’un
cancer du col de l’utérus. Ce renversement ne se produit
toutefois pas dans les cas avancés de cancer cervical (stades 2
et 3), lorsqu’il y a eu une exérèse totale ou une curiethérapie. A
la suite d’une hystérectomie pratiquée sur des patientes souf-
frant de métaplasie squameuse, on a constaté un renversement
semblable de la polarité.
« Ces découvertes mettent en évidence le fait• que les
relations électro-métriques résultent des causes inhérentes aux
tissus impliqués et que si ces tissus sont extraits dans leur
totalité, on assiste à un renversement de la polarité. En
revanche, le renversement ne se produit pas si l’opération
n’extrait pas tous les tissus atteints (16). » (C’est moi qui
souligne).
Le Dr Léonard Ravitz, un psychiatre américain, travailla
en collaboration étroite avec le Dr Burr sur plusieurs études
cliniques. Des patients psychotiques furent observés durant la
phase d’excitation, la phase de calme et après la réussite d’un
traitement. Leur étude qui porte sur un grand nombre de cas
est particulièrement intéressante dans la mesure où elle
montre la corrélation entre les changements sur le plan
mental et les modifications du champ électromagnétique.
« Dans le cadre des expérimentations humaines, où le sujet
est en quelque sorte son propre contrôle, l’une des approches
initiales consistait à comparer les modifications de l’état
individuel avant et après l’hypnose, ainsi que les effets de
l’hypnose durant la transe. Les modifications hypnotiques et
post-hypnotiques furent ensuite comparées aux altérations
correspondantes du champ. Toute sorte d’émotions induites
furent étudiées électro-métriquement et comparées à celles se
manifestant spontanément soit à l’état de veille, soit sous
hypnose. On a également mesuré les modifications pendant et
après l’absorption de divers médicaments et placébos ainsi que
les doses nécessaires pour produire ces modifications d’inten-
sité et de polarité du champ à des moments donnés. Des
expériences semblables ont également été réalisées pour étu-
dier les effets de différentes procédures thérapeutiques sur des
sujets volontaires ou sur des malades.
« En bref, chez les sujets en état de transe, induite ou
spontanée, on observe un affaiblissement du champ qui décroît
lentement, mais aussi un accroissement de l’intensité. A la fin
de la période de transe, on enregistre une tension spectaculaire,
le temps s’écoulant entre ce moment et le retour à la normale
dépendant de la rapidité à laquelle le sujet se " réveille". Des
sujets qu’on a réveillés mais qui n’ont que partiellement
émergé de leur transe ou qui y retournent spontanément, bien