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la science de l’homéopathie – page 69

En une autre occasion, cet effet fut observé sur lui-même
par Semyon Kirlian. En effectuant le réglage de son équipe-
ment, il testa sa propre main, mais fut incapable d’obtenir le
modèle habituel d’émanations. Sa femme en revanche y
parvint sans le moindre problème. Peu après, Semyon tomba
malade et réalisa qu’il avait en fait perçu le changement dans
son champ électrodynamique bien avant les premières mani-
festations de la maladie. Des recherches ont depuis confirmé
cette observation:
« Kirlian et Kirlian (1959) notent que lorsqu’une personne
est en mauvaise santé physique et/ou mentale, les photogra-
phies reflètent des changements dans son champ (en taille,
couleur et régularité). Cette découverte est reliée à celle de
Pres man (1970) qui avançait que, dans les organismes vivants,
les systèmes qui traitent l’information sont en général protégés
contre les interférences des champs électromagnétiques exter-
nes, mais que dans les états pathologiques, les barrières
s’effondrent et les forces externes exercent alors une influence
sur l’organisme.
« Lewin (1951) a constaté que les défenses habituelles ne
fonctionnent pas bien dans les états pathologiques … (13)
« Ils ont découvert qu’une feuille fanée n’émet presque
aucune tache et que les points bougent à peine. Au fur et à
mesure que la feuille meurt, ses émissions diminuent propor-
tionnellement jusqu’à s’éteindre complètement lorsque la
feuille est morte. De même, le doigt d’un être humain mort
depuis plusieurs jours ne produit plus aucune émission percep-
tible. Les émissions produites par les organismes vivants
semblent être la mesure directe des processus de vie en œuvre
au sein de leur système (14). »
Utilisant la technique de Harold Saxton Burr, le Dr Louis
Langman, du département d’obstétrique et de gynécologie du
New York University College of Medicine and Bellevue Hospital
fit une étude sur un grand nombre de femmes en insérant des
électrodes près du col utérin et sur la paroi abdominale
externe, afin d’enregistrer les différences de potentiel.
« Le rapport le plus récent contient l’observation électro-
métrique de 428 femmes. Chez 75 patientes ayant un cancer
décelé de l’appareil génital, 98,7 % montraient un col de l’utérus
uniformément électro-négatif par rapport à la paroi abdominale
ventrale. Chez les 353 autres patientes ne souffrant pas de
tumeurs malignes, 289 avaient un col de l’utérus positif par
rapport à la paroi abdorJinale (81,9 %) … (15)
« Un contrôle électromagnétique postérieur mit en évi-
dence un renversement de la polarité électromagnétique après