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la science de l’homéopathie – page 66

et d’ions positifs, c’est-à-dire une avalanche. Les électrons se
dirigent rapidement vers l’anode (pôle positif) tandis que le
groupe d’ions positifs se dirige plus lentement vers la cathode
(pôle négatif). Lorsque l’amas d’ions positifs, dans l’intervalle
situé entre les électrodes, atteint une densité critique, il attire
avec force les électrons et il se produit un grand nombre de
nouvelles combinaisons tandis que les photons de lumière sont
générés à un degré tel que l’amas d’ions positifs devient
lumineux et se déplace à une vitesse égale à ± 1 % de la vitesse
de la lumière (de 107 à 108 cm/sec.) …
« Le champ conducteur de l’électrode permet de prévoir
qu’il y aura une sorte d’énergie s’accouplant aux cellules de
l’objet. Ceci peut entraîner, à son tour, des émissions d’énergie
au niveau de la cellule susceptibles d’influencer les propriétés
d’ionisation du gaz et de .• remanier" les détails quantitatifs
du processus d’avalanche des électrons. La peau étant forte-
ment piézo-électrique, un stimulus électrique engendrera une
résonance mécanique et vice-versa. Nous entendons effective-
ment un bruit mécanique dans la bande des hautes fréquences
pendant la décharge. Des émissions secondaires normales dues
au choc des photons, des ions et des électrons produisent des
photoélectrons et une émission d’électrons secondaire. Des
modifications de l’état mental ou émotionnel devraient influencer
la population d’électrons dans le doigt et se traduire par une
modification dans le processus d’émission. » (c’est moi qui
souligne) (9).
Des recherches ultérieures permirent d’écarter un certain
nombre de paramètres supposés être la cause de ces déchar-
ges. Les doigts furent photographiés dans des états de vasodi-
latation différents (confirmés par pléthysmographie), à des
températures différentes (confirmées par thermographie),
dans des états de conductivité cutanée différents (confirmés
par mesures GSR) et à des états différents de sudation. Aucun
de ces paramètres ne sembla affecter les décharges Kirlian.
Les recherches sur la technique Kirlian furent également
poursuivies en Union Soviétique, donnant lieu à d’intéressan-
tes observations.
« Recherches sur le champ de forces en URSS.
Cette recherche se fait au Laboratoire de cybernétique
biologique de l’université de Léningrad, sous la direction du
docteur Pavel Gulyaiev, successeur du docteur Vassiliev. Les
détecteurs ou électro-auragraphes, tracent le diagramme d’un
champ de forces ou aura électrique à partir de signaux émis
par les muscles qui réagissent, selon les Soviétiques, quand se
forme un concept dans le cerveau. Ces réactions musculaires