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la science de l’homéopathie – page 64

développement d’une structure avant même toute réaction
chimique connue (6). »
Après trente ans de recherches systématiques et ardues, le
Dr Burr conclut :
« Il est possible de formuler la théorie suivante: le modèle ou
l’organisation de tout système biologique est établi par un champ
électromagnétique complexe qui est d’une part déterminé par ses
composants physiochimiques atomiques et qui détermine, d’autre
part, le comportement et l’orientation de ces composants. Ce
champ est de nature électrique au sens physique du terme, et par
ses propriétés, il relie les entités du système biologique en un
modèle caractéristique; il est en outre, en partie, le résultat de
l’existence de ces entités. Il détermine et est déterminé par les
composants.
« Il fait plus que d’établir un modèle, il est chargé de
préserver un modèle au milieu d’un flux physiochimique. Pour ce
faire, il doit diriger et contrôler ce qui vit. Il doit être le
mécanisme dont l’activité est à la fois totalité, organisation et
continuité (7). » (C’est le Dr Burr qui souligne.)
Tandis que Burr travaillait sur les champs bioélectriques,
un couple de scientifiques russes, Semyon et Valentina
Kirlian, élaborait une autre technique. Le champ électrodyna-
mique imprégnant et entourant tout objet – vivant ou inerte
– pouvait être visualisé photographiquement en exposant un
film sur l’objet au milieu d’un champ électromagnétique de
forte intensité. Cette méthode connue sous le nom de « photo-
graphie Kirlian » ou de « photographie haute fréquence » est
à l’origine d’un nombre incroyable de recherches consacrées,
dans le monde entier – et en particulier aux Etats-Unis – à
l’étude des champs bioélectromagnétiques.
L’œuvre des Kirlian doit sa célébrité aux Etats-Unis au
récit de Ostrander et Schroeder:
« La photographie des champs électriques haute fréquence
nécessite un générateur à étincelle haute fréquence spéciale-
ment conçu, ou un oscillateur électrique produisant de 75 000 à
200000 oscillations par seconde. On peut relier le générateur à
divers appareils: plaques, instruments d’optique, microscope,
microscope électronique, etc. L’objet à étudier (doigt, feuille
d’arbre … ) est placé entre deux électrodes avec le papier photo-
sensible. On branche le contact, et il se crée alors un champ
haute fréquence entre les électrodes reliées au générateur.
L’objet projette une sorte de bio-rayonnement sur le papier
photo-sensible. Il n’est donc pas nécessaire d’utiliser un appa-
reil photographique.