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la science de l’homéopathie – page 63

systématiquement ces organismes d’une complexité crois-
sante : de la cellule simple aux arbres et aux êtres humains. Il –
fut finalement possible de placer les électrodes très près de la-
surface de l’organisme sans même les y insérer, en continuant
à enregistrer des résultats significatifs. Burr décrit l’historique
de cette recherche dans son ouvrage The Fields of Life; voici
une brève description de ses observations initiales:
« Avec nos" instruments de navigation " … nous avons été
capables de mettre au point une technique donnant des
résultats parfaitement fiables. Grâce à eux, il devint bientôt
évident que tout système vivant possède un champ électrique
d’une grande complexité. Celui-ci peut être mesuré avec une
grande précision et on peut prouver qu’il est étroitement lié à
la croissance et au développement, à la dégénérescence et à la
régénération, et à l’orientation des parties constituant l’ensem-
ble de l’organisme. La découverte la plus importante de toutes
est peut-être le fait que ce champ montre une stabilité
remarquable tout au long de la croissance et du développement
d’un œuf (5). » (C’est moi qui souligne.)
Le Dr Léonard Ravitz, proche collaborateur du Dr Burr,
poussa plus loin les implications de cette recherche:
« Ainsi que Burr l’a décrit dans les pages précédentes, les
instruments ont prouvé l’exactitude des hypothèses défendues
depuis plus de trente ans par lui-même et par le Dr Northrop.
D’innombrables expériences ont démontré que les champs
électromagnétiques qu’ils avaient découverts, remplissaient
des fonctions fondamentales – contrôler la croissance et la
morphogénèse, préserver et réparer ce qui vit. Il est bien
entendu que ceux-ci diffèrent de l’émission électrique alterna-
tive du cerveau et du cœur, ainsi que de la résistance épiphéno-
ménale, servant plutôt de matrice électronique visant à préser-
ver au corps sa forme extérieure.
« Il va de soi que de telles études remettent en question les
dogmes scientifiques actuellement en vigueur; ceux-ci affir-
ment toujours que le corps humain est essentiellement un
produit chimique dérivant des activités mystiques de la molé-
cule d’ADN. Bien que cela soit troublant, la chimie représente
une propriété scalaire – la diminution du flux énergétique –
nécessitant quelque force vectorielle pour lui donner une
direction. Selon le Dr Henry Margeneau, professeur de physi-
que et de philosophie naturelle à Yale University, de toutes les
forces connues seuls les champs électromagnétiques, ou élec-
trodynamiques peuvent agir comme indicateurs pour diriger
les transformations chimiques, métaboliques ou moléculaires
dans le système – ces champs qui semblent, en fait, garantir le