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la science de l’homéopathie – page 61

fondamentale, un milieu continu, présent partout dans l’es-
pace. Les particules sont simplement des condensations locales
de ce champ; des concentrations d’énergie qui vont et vien-
nent, perdant ainsi leur caractère individuel et se dissolvant
dans le champ. Selon Einstein:
« Nous pouvons donc considérer que la matière est consti-
tuée des régions de l’espace dans lesquelles le champ est extrême-
ment intense. lin y a pas place, dans ce nouveau type de physique,
pour le champ plus la matière, puisque le champ est l’unique
réalité» (c’est moi qui souligne) (2) =.
Ces concepts nouveaux introduits par la physique
moderne ont bouleversé notre vision de la réalité. Si matière
et énergie sont interchangeables et si elles s’interchangent
continuellement et rapidement dans le contexte de champs
d’intensité variable, une nouvelle perspective s’ouvre à l’hu-
manité : soit de les utiliser à son propre bénéfice, soit de les
employer de telle manière qu’ils conduiront à la destruction
de la race humaine. \
Malgré ces progrès révolutionnaires, les sciences biologi-
ques tardent à incorporer de telles conceptions. Le corps est
encore supposé se conformer aux lois mécanistes et chimiques,
comme du temps de la physique newtonienne. En Union
soviétique et aux Etats-Unis on a pourtant commencé, depuis
quelques années, l’investigation des champs électromagnéti-
ques présents dans l’organisme humain. Cette recherche en est
encore à ses débuts, mais ses résultats sont nettement encou-
rageants. C’est une sorte de retour à l’ancienne conception
italiste en disposant, cette fois, de technologies permettant
de mesurer avec précision les champs électromagnétiques
biologiques .
L’existence des champs électromagnétiques biologiques
fut mise en évidence il y a plus d’un siècle par l’observation de
certains cas chez qui l’intensité de ce champ était supérieure à
la normale.
« Les premiers cas connus remontent à 1879. Une jeune
fille de dix-neuf ans vivant dans l’Ontario, au Canada, se mit, à
la suite d’une maladie inconnue, non seulement à décharger de
l’électricité mais encore à montrer des propriétés électroma-
gnétiques. Dès qu’elle touchait un objet métallique, celui-ci