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la science de l’homéopathie – page 58

l’organisme au moment de sa conception et guidait toutes les
fonctions de la vie avant de disparaître au moment de la mort.
D’un point de vue structurel l’organisme est intact au moment
de la mort, les cellules fonctionnent toujours activement, les
réactions chimiques se maintiennent et pourtant, il se produit
une modification brutale et le corps commence à se décompo-
ser. Lorsqu’on réfléchit à cela, le concept de « force vitale»
n’est pas seulement compréhensible mais encore séduisant.
Depuis des siècles, des auteurs ont décrit cette notion de force
vitale de manière remarquablement similaire.
« La question essentielle qui se soit posée à des esprits
occidentaux confrontés à cette énergie – vitale ou psychomé-
trique – pendant plus de cinq cents ans fut: quelle est son
action?
« Paracelse, alchimiste et médecin de la Renaissance,
affirmait que cette énergie émanait d’une personne vers une
autre et pouvait agir à distance. Il croyait qu’elle pouvait
purifier le corps et restaurer la santé, ou au contraire, l’empoi-
sonner et entraîner la maladie. Le Dr van Helmont, chimiste et
médecin flamand du XVIIe siècle, croyait que l’énergie permet-
tait à un individu d’en influencer un autre à distance. Le
célèbre chimiste allemand, le baron von Reichenbach, affir-
mait que cette énergie pouvait être emmagasinée et qu’il était
possible d’en charger certaines substances. Inconnus de Rei-
chenbach, les praticiens polynésiens de Huna sont également
convaincus que l’énergie vitale peut être transférée des
humains aux objets (1). »
La force vitale est une influence dirigeant tous les aspects
de la vie dans l’organisme. Elle s’adapte aux influences du
milieu environnant, anime la vie affective des individus,
alimente la créativité et les pensées et dirige l’inspiration
spirituelle. L’école vitaliste croyait en fait que cette force
vitale reliait l’individu à l’Unité universelle. La force vitale
inclut une grande variété de fonctions ainsi que cet aspect qui
chez le malade est chargé de tenter de rétablir l’équilibre et
que nous appelons « mécanisme de défense ». Celui-ci fait
partie intégrante de la force vitale, mais il n’est qu’une de ses
fonctions; le mécanisme de défense agissant aux trois niveaux
de l’organisme, il peut être considéré comme un outil de la
force vitale agissant dans le cadre de la maladie.
Au cours des deux cent cinquante dernières années, une
vision plus matérialiste de l’univers s’est imposée au sein des
sociétés industrielles et dès lors, la science considéra que le
monde pouvait être entièrement compris en termes mécanis