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la science de l’homéopathie – page 248

deuxième jour il prendra une 13X, le troisième jour une 14X,
le quatrième jour une 15X pour en arriver le dixième jour à
une 22X.
Après avoir pris les précautions nécessaires pour que
l’action d’un remède ne soit pas annulée il convient d’éviter
toutes les influences susceptibles de jouer un rôle d’antidote
après que l’organisme y ait réagi. Ceci se produit par des
interférences avec l’action du mécanisme de défense lui-
même. On peut avancer que pratiquement toute substance
ayant un pouvoir médicinal peut agir comme antidote à
l’encontre d’un remède homéopathique. Tout ce qui excite,
dope, stimule, ou au contraire tout ce qui calme et relaxe peut
antidoter des remèdes.
Notons que ce n’est pas le remède qui est anéanti (on parle
d’antidote par simplification); c’est le mécanisme de défense
qui se trouve à nouveau perturbé à la suite d’une stimulation
provoquée par une drogue allopathique, du café, etc. Les
patients ont donc la responsabilité de bannir toute substance
susceptible de perturber le mécanisme de défense, risquant
par conséquent de provoquer une rechute.
Les antidotes les plus importants sont: les remèdes
allopathiques. Dans notre monde des drogues telles que
analgésiques, antalgiques, antibiotiques, tranquillisants,
sédatifs, etc. sont tellement entrées dans les mœurs que
nombre d’individus les consomment sans même y penser. Il ne
faut toutefois pas perdre de vue que ce sont des substances
artificielles puissantes capables d’annihiler rapidement les
effets des remèdes homéopathiques. Sauf avis médical
contraire il convient de les proscrire de manière intransi-
geante.
La seule exception à cette règle s’applique aux antalgi-
ques mineurs tels que l’aspirine qui n’est pas composée
d’autres drogues. Utilisées en petites quantités au moment
d’une crise névralgique, elles sont souvent préférables aux
remèdes homéopathiques. Lorsqu’un patient suit un traite-
ment homéopathique chronique, il convient d’éviter de traiter
à l’aide de remèdes homéopathiques des désordres aigus et
limités. Quelques comprimés d’aspirine auront un effet moins
perturbant.
Le café est un « antidote » bien connus aux remèdes. Les
patients qui se traitent à l’homéopathie ont intérêt à le
proscrire. Il est difficile de savoir si un patient est sensible ou
non aux effets du café aussi cette règle doit-elle être considérée
comme absolue. Il n’est pas nécessaire de s’inquiéter des
quantités minimes de café contenues dans les gâteaux ou les