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la science de l’homéopathie – page 247

cabinet doivent impérativement s’approvisionner auprès d’un
laboratoire homéopathique compétent. Ils lui assurent ainsi
une source continue de profit, seul moyen de nous assurer la
qualité des produits.

Il est conseillé aux praticiens désireux de posséder en
permanence un stock de remèdes d’en prévoir de deux sortes.
Ceux qu’ils conserveront sous leur forme « sèche» (sur granu-
les de lactose) qu’ils peuvent administrer directement à leurs
patients et ceux qu’ils conserveront en « réserve» sous forme
liquide (dilution). Lorsqu’un flacon de granules est épuisé, ils
le rempliront de granules « vierges» qu’ils imbiberont de
quelques gouttes du remède en dilution.

On administre généralement les remèdes homéopathiques
en déposant quelques granules de lactose préalablement
activées sur la langue du patient. Celui-ci peut les laisser
fondre ou les avaler. Il convient de prêter grande attention aux
odeurs susceptibles de flotter dans l’environnement avant
d’ouvrir un flacon; certaines risquent de détruire l’efficacité
du remède. Il est conseillé d’éviter de se parfumer au moment
de la prise des remèdes.
Le moment préférable pour la prise d’un remède se situe
le matin avant le petit déjeuner et avant de se brosser les
dents. L’haleine est alors libre de toute odeur forte (e
particulier d’odeurs aromatiques telles que le camphre, la
menthe, les oignons, l’ail, etc.). Si le remède est pris après le
repas, il faut attendre environ une heure et demie afin de
minimiser le risque de fortes odeurs dans la bouche. En
revanche, il suffit de dix minutes environ après avoir pris le
remède pour pouvoir déjeuner.

Lorsque l’on doit répéter fréquemment le remède celui-ci
est souvent prescrit en dilution. Le meilleur procédé consiste à
dissoudre quelques granules dans un verre (en verre et non en
plastique) d’eau distillée. On remue l’eau jusqu’à ce que les
granules soient complètement dissoutes et l’on boit la solution
conformément à la prescription. On rajoutera alors un peu
d’eau distillée dans le verre, qu’on bouchera soigneusement
avant de le secouer vigoureusement. On peut alors le conser-
ver ainsi jusqu’au lendemain dans un endroit à l’abri de la
lumière directe du soleil, d’odeurs fortes et de toute source de
chaleur ou de froid. Lorsque l’on prendra la dose suivante, on
répétera le même processus. Cette procédure, connue en
homéopathie sous le nom de « plussing », est généralement
utilisée pour des basses dilutions. Par exemple, un patient
recevra une 12X à prendre sous sa forme « plussée » pendant
dix jours. On peut avancer de manière approximative que le