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la science de l’homéopathie – page 232

CHAPITRE XVII
LES CAS DIFFICILES
Nous allons maintenant considérer les cas qui se présen-
tent à une première consultation homéopathique déjà grave-
ment atteints voire dans un état terminal. Le traitement de ces
cas exige beaucoup d’expérience, de patience et de temps de la
part d’un praticien. Une prescription maladroite risque
d’ajouter à la confusion et d’entraîner des souffrances supplé-
mentaires, par conséquent un débutant devrait adopter
comme règle d’adresser de tels patients à un confrère plus
expérimenté. D’un autre point de vue, il faut savoir que les
traitements allopathiques et les autres thérapeutiques s’étant
avérés incapables de produire des résultats satisfaisants,
l’homéopathe reste le seul espoir du patient.
Précisons en outre que les dangers encourus par un
patient soumis à un traitement allopathique « correct» sont
de loin supérieurs à ceux découlant de l’administration d’un
remède homéopathique « incorrect ». Les effets secondaires
d’un traitement allopathique sont terribles comparés à ceux
d’une prescription homéopathique – fut-elle maladroite.
Cette dernière n’est pas directement nocive pour le patient;
elle risque seulement de perturber son mécanisme de défense
et de rendre problématiques toutes les prescriptions ulté-
rieures.
Nous nous intéresserons dans ce chapitre à trois catégo-
ries de cas posant d’emblée de sérieux problèmes au prati-
cien: les cas perturbés par un traitement homéopathique
incorrect; les cas perturbés par l’influence de drogues allo-
pathiques, et ceux se présentant à l’homéopathe dans un état
déjà terminal.