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la science de l’homéopathie – page 227

d’une réaction curative et il n’y a pas lieu d’intervenir –
conformément aux Lois de Hering. En revanche si la gastrite
se manifeste quelques mois ou un an après la prescription
initiale il est probable qu’une nouvelle prescription s’impose
– et que le remède constitutionnel original, ou un remède
complémentaire, se trouvera indiqué.

Certains patients appartenant à cette première catégorie
illustreront de manière particulièrement évidente le principe
d’amélioration de la Loi de Hering. Ils développeront une
éruption cutanée sur le front; celle-ci passera ensuite sur la
poitrine et finalement sur les mains ou sur les pieds. D’autres
ayant développé une réaction arthritique enregistreront une
amélioration se manifestant pour commencer dans la région
cervicale, puis dans la région lombaire, puis sciatique et
finalement aux mains et aux pieds. Ces progressions se
produisent en général dans les trois à six mois qui suivent le
premier remède et elles ne doivent pas être entravées par de
nouvelles prescriptions. S’il arrive que ce processus « stagne»
pendant plus d’un mois à un niveau particulier, l’homéopathe
peut alors envisager de prescrire un nouveau remède se
fondant sur la totalité des symptômes du moment.

Les cas miasmatiques profonds

La première catégorie de patients a une forte constitution
et se rencontre en général dans les cultures menant une vie
proche de la nature. En revanche, les patients de la deuxième
catégorie sont le plus souvent des individus vivant dans un
contexte plus « sophistiqué » – généralement en milieu
urbain. Ils subissent les effets de la pollution atmosphérique,
dun rythme de vie stressant et artificiel, et de divers traite-
ments allopathiques palliatifs.
Ces cas sont encore curables mais leur traitement exige
une grande compétence, une solide formation, une capacité de
discernement éprouvée et beaucoup de temps de la part de
1 ‘homéopa the.
Si nous envisageons le premier principe par rapport à ces
patients, nous constatons immédiatement que ce sont des cas
difficiles. La consultation initiale fait ressortir des antécédents
personnels et familiaux incitant à une certaine réserve quant
au pronostic. Le choix du premier remède pose problème. Par
la suite, il s’avère que la réaction du patient au remède est
souvent imprécise. Le plus souvent ce sont des détails subtils
qui nous renseignent sur l’évolution du cas. S’il est possible