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la science de l’homéopathie – page 223

garder d’établir une nouvelle prescription à moins que la
ituation ne devienne intolérable et que le portrait du remède
ne soit clair.
Principe fVO 5 : Ne pas prescrire de nouveau remède si les
symptômes persistants ne représentent qu’une perturbation
mineure pour le patient. Ceci est le corollaire du premier
principe. C’est évident pour quiconque a une compréhension
véritable des lois de guérison (qui s’effectue des régions les
plus centrales vers les plus périphériques). Beaucoup d’erreurs
sont cependant commises par les praticiens anxieux de « para-
chever la guérison » de leurs patients.
Principe fVO 6 : Ne pas prescrire un autre remède si les
symptômes se déplacent de haut en bas de façon manifeste. Ce
principe est évident pour quiconque est familiarisé avec la Loi
de Hering. Il s’applique plus particulièrement aux symptômes
sur le plan physique mais est valable également par rapport
aux diagrammes des enveloppes coniques présentés dans la
première partie.
Application aux différentes catégories de patients
Il ne suffit pas de comprendre intellectuellement les
principes ci-dessus, encore faut-il savoir les mettre en prati-
que. Il convient pour commencer de distinguer trois catégories
essentielles de malades chroniques.
1. Les malades n’ayant qu’une ou deux couches de prédis-
positions morbides. Ces patients bénéficient en fait d’un
pronostic favorable.
2. Les patients ayant plus de deux couches de prédispo-
sition miasmatique. Nous sommes là en présence de cas
difficiles.
3. Les malades incurables pour lesquels la guérison
constitue une impossibilité pratique. L’objectif ne peut être
que de leur apporter un certain soulagement.
Cette classification est très importante pour clarifier de
nombreuses confusions quant à l’efficacité à long terme d’un
traitement homéopathique. On pose souvent la question:
« Quelle est l’efficacité de l’homéopathie dans le traitement
des cancers, des myasthénies ou encore du diabète? » Pour un
homéopathe ces questions n’ont pas de signification réelle
parce que l’homéopathie se fonde sur la totalité des symptô-
mes pathologiques et non sûr une entité morbide spécifique.
La véritable réponse est: « Tout dépend de la gravité miasma-
tique du cas. » Si la constitution du patient est forte, la