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la science de l’homéopathie – page 221

des cas chroniques dans le temps. Nous considérerons ensuite
les trois catégories principales de malades chroniques et la
manière d’appliquer ces principes à chacune de ces catégories.
Les principes fondamentaux
Les principes généraux s’appliquent tout le temps et dans
tous les cas mais à des degrés variables qui sont fonction de la
sévérité du cas. La manière dont ils se manifestent précisé-
ment chez un individu dépend de la force ou de la faiblesse du
mécanisme de défense. Chez un patient ayant un mécanisme
de défense fort, les principes de base de l’évaluation de la
direction de la guérison apparaissent de manière évidente.
Lorsque le mécanisme de défense est faible, ils se manifestent
de façon moins évidente et le discernement et l’expérience du
praticien entrent en jeu de manière capitale.
Principe N° 1 : Si le patient se sent mieux sur le plan
interne, ne pas interférer. Voici quelle devrait être la « Règle
d’Or » de l’homéopathie. Il importe de la respecter aussi
strictement que possible si l’on désire enregistrer des résultats
profonds et durables. Ce principe – que certains homéopathes
négligent pour toutes sortes de raisons – est pourtant à la
base de toutes les autres directives d’interprétation. Il faut
toujours s’efforcer de comprendre comment un patient évolue,
quelles que soient les plaintes ou les déceptions qu’il puisse
commencer par opposer.
Principe N° 2 : Ne pas prescrire de nouveau remède à moins
que le portrait symptomatique ne soit clair. Ce principe est
valable qu’il s’agisse de renouveler le même remède ou d’en
prescrire un nouveau. Si, à la suite de l’administration du
remède initial, le portrait du remède n’est pas clair, il faut
toujours attendre qu’il se précise. La « clarté » du portrait
d’un remède dépend, bien évidemment, de l’expérience et du
savoir de l’homéopathe. Un débutant s’imagine parfois qu’un
portrait est clair et évident alors qu’il n’en est rien. L’inverse
est également vrai, il peut avoir le sentiment que le portrait
n’est pas précis alors qu’il le serait pour un professionnel
expérimenté. Quoi qu’il en soit, s’il n’a pas la possibilité de se
concerter avec un confrère expérimenté, le débutant doit
respecter la règle et attendre que le portrait se précise.
Il advient souvent qu’un patient traverse une phase de
souffrance qui « semble » justifier le recours à un nouveau
remède. La douleur peut être intolérable et certains patients
téléphonent tous les jours à leur médecin pour en obtenir un