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la science de l’homéopathie – page 215

2. y a-t-il lieu de prescrire un nouveau remède ou est-il
necessaire d’attendre?
3. Lorsqu’une autre prescription s’impose, quel est le
remède et quelle est la dilution correcte?
Il est impossible de décrire l’organisation précise de cette
consultation, chaque situation étant différente. L’homéopathe
doit s’efforcer de rassembler une information qui lui permet-
tra de répondre à diverses questions :
1. Comment le patient se sent-il en général? Sa santé
s’est-elle améliorée, dégradée ou n’a-t-elle pas été modifiée par
le remède? Le patient ayant souvent tendance à se perdre
dans les détails, le praticien doit s’appliquer à dégager un
portrait global de la situation.
2. Le degré d’énergie du patient a-t-il été affecté? Le
patient se sent-il plus motivé et plus dynamique qu’aupara-
vant ? Est-il plus à même – ou non – d’affronter les situations
conflictuelles de sa propre vie?
3. Son symptôme physique principal s’est-il modifié –
c’est-à-dire, le problème initial pour lequel il avait consulté un
homéopathe – et de quelle façon?
4. Des changements sont-ils intervenus sur le plan mental
ou émotionnel? Mêmes des modifications apparemment insi-
gnifiantes doivent être prises en considération car elles sont
les indices indubitables d’un changement dans l’existence du
patient.
5. L’observation initiale doit être ensuite revue, symp-
tôme par symptôme afin de déterminer si des modifications se
sont produites (amélioration ou aggravation). Il ne faut pas se
contenter de dégager une impression d’ensemble, mais exami-
ner tous les symptômes signalés au cours de la première
consultation.
6. Enfin, il faut s’informer au sujet de tous nouveaux
symptômes. Il s’agit parfois d’anciens symptômes n’ayant pas
été mentionnés la première fois auquel cas il convient de les
resituer soigneusement dans le temps. S’il s’agit réellement de
nouveaux symptômes, il convient de réunir à leur sujet un
maximum d’informations.
7. Il faut toujours donner au patient la possibilité de
préciser des symptômes qu’il avait décrit précédemment. Une
fois qu’il a eu le temps de réfléchir aux questions posées au
cours de la première consultation, il devient possible de
pénétrer plus avant l’ « essence» du cas. Ceci peut en fait se
produire à n’importe quel moment de la consultation.
L’information concernant les quatre premiers points ci-
dessus est la plus importante, car elle permet d’évaluer la