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la science de l’homéopathie – page 192

symptôme peut être envisagé de diverses manières, devenant
de plus en plus spécifique à chaque niveau.
Nous ouvrons pour commencer le Répertoire au chapitre
« Tête»; ensuite, nous situons alphabétiquement la rubrique
générale Douleur (Nous constatons qu’il s’étend sur 88
pages !).
On repère ensuite (p. 132) la subdivision: temps d’aggra-
vation qui vaut pour les maux de tête en général, on y trouve
plusieurs rubriques utiles: Journée, Matin, Au lever, Au
réveil, et même 10 heures du matin qui regroupe sept remèdes.
Voici qui est trop vague.
Si l’on se reporte ensuite aux modalités en général on note
(p. 142) : position couchée, amél., qui regroupe soixante et un
remèdes, ce qui est toujours trop général pour nous satisfaire.
En poursuivant cette investigation nous nous reportons
à : Front. Nous découvrons une vaste section et nous nous
intéressons à Tête, Douleur, Front, 10 heures (p. 155) où nous
ne trouvons plus que deux remèdes. A ce stade nous avons
tenu compte de la douleur générale, de sa localisation, d’une
modalité précise et du temps d’aggravation; il y a de grandes
chances pour que le remède approprié soit l’un des deux
remèdes mentionnés.
Enfin, en faisant intervenir cette précision donnée par le
patient: douleur battante, on peut se reporter à la section du
chapitre décrivant les sensations particulières de la Douleur.
« Battante» précise divers moments d’aggravation (ici : le
Matin), diverses modalités (ici: Position couchée, amél.) et
enfin Front. Là, nous ne trouvons plus qu’un seul remède
correspondant à « 1 0 heures » et un seul correspondant à
« Position couchée ». Par chance, il s’agit dans les deux cas du
même remède ce qui incite à penser qu’il s’agit bel et bien du
remède convenant à ce patient. La rubrique couvrant toutes
les informations se trouve page 179 : Tête, Douleur, battante,
Front, 10 heures du matin et Position couchée. Le remède que
l’on doit considérer avec une extrême attention est: Gelse-
mium.
Cette façon de procéder peut paraître mécanique mais, en
pratique, elle est beaucoup plus complexe. Il est rare qu’un
seul remède ressorte de ce type d’investigation. Lorsque l’on
aborde des rubriques de plus en plus petites on doit prêter une
grande attention aux remèdes qu’elles contiennent mais l’on
doit également se garder de jamais perdre de vue que la
description du patient peut manquer de précision. « Bat-
tante» est-il bien le terme approprié à la sensation qu’il
éprouve, ne serait-ce pas plutôt « lancinante ». « piquante»