Books

la science de l’homéopathie – page 184

Par ailleurs un symptôme commun n’affectant qu’une
partie de l’organisme et ne perturbant qu’occasionnellement
la vie du patient est considéré comme de peu d’importance;
par exemple: un durillon à la plante du pied, quelques
verrues sur les doigts ou encore une petite tache sur le visage
qui dérange le patient uniquement pour des raisons esthéti-
ques.
En homéopathie, un symptôme particulier n’est pas seule-
ment un symptôme peu courant mais encore un symptôme ne
réagissant qu’à un petit nombre de remèdes. Ainsi, un délire
de persécution, le sentiment que chacun vous insulte sont bien
évidemment des symptômes peu courants. Ils n’ont toutefois
pas de valeur pour l’homéopathe parce que n’ayant été décrits
dans aucune expérimentation de remède. Un autre patient
peut décrire un puissant sentiment de peur ne se manifestant
que lorsqu’il entend de la musique; ce symptôme spécifique
est en revanche significatif. En consultant le répertoire
homéopathique on constate qu’il est mentionné dans les
rapports d’expérimentation de deux remèdes (Digitalis et
Natrum Carbonicumï, par conséquent ce symptôme peut être
d’une grande valeur pour le prescripteur. On ne peut exclure