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la science de l’homéopathie – page 176

symptôme très important pour le patient, décrit de manière
claire avec force détails, d’une intensité telle qu’il perturbe sa
vie et révélé spontanément (et non pas en réponse à une
question) a le plus de valeur dans l’évaluation d’un cas
Combinez ces trois facteurs dans votre présentation des
symptômes.

1. Non soulignés: les symptômes vagues, non révélés
spontanément et non perçus de manière très intense.

2. Soulignés une fois: les symptômes plus précis et plus
intenses mais révélés par l’interrogatoire.

3. Soulignés deux fois: Les symptômes précis, d’intensite
modérée et révélés spontanément.

4. Soulignés trois fois: les symptômes très précis, très
intenses et révélés spontanément.

En procédant ainsi vous pourrez suivre facilement, au fil
des consultations, l’évolution des symptômes. Ceci s’avère très
précieux pour le pronostic des cas.

Enfin, il va de soi que l’observation doit mentionner tous
les éléments classiques concernant le patient: nom, adresse
âge, taille, poids, date de la consultation, ainsi qu’une descrip-
tion physique détaillée, etc. L’homéopathie note aussi toutes
les prescriptions et recommandations faites au patient.

Les cas difficiles

Nous avons vu que chaque cas doit être traité de façon
individualisée. Il y a pourtant des types de patients qui posent
des problèmes particulièrement difficiles à résoudre. Ils empê-
chent, de par leur attitude, le praticien d’obtenir un ensemble
cohérent de symptômes.

Il devra donc examiner de façon particulière chaque
symptôme jusqu’à ce qu’il possède la certitude de sa perti-
nence. On peut recenser quatre groupes de patients probléma-
tiques.

1. Les timides qui omettent de mentionner un certain
nombre de symptômes ou qui les minimisent. Ils ont le
sentiment que le médecin ne s’intéresse pas à leurs petits
maux et qu’il se lassera s’ils s’appesantissent sur des détails.
Ils éprouvent de la honte à exprimer leurs symptômes men-
taux, émotionnels ou sexuels. En taisant ou en minimisant
leurs problèmes, ils induisent l’homéopathe en erreur; celui-ci
percevra un portrait symptomatique faux et prescrira de façon
inappropriée.